LET SLEEPING DRAGONS LIE
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 siobhan ■ a woman's face is her work of fiction

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L. Siobhan Blackwell

L. Siobhan Blackwell

Féminin
parchemins : 5
pseudonyme : j0ker / alexe


Pensine
✤ PATRONUS : aigle royal
✤ EPOUVANTARD : son violeur
✤ RELATIONS :

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MessageSujet: siobhan ■ a woman's face is her work of fiction    siobhan ■ a woman's face is her work of fiction  EmptyMar 7 Fév - 2:36

Lust Siobhan Blackwell

❝ The truth is hiding in your eyes and it's hanging on your tongue, just boiling in my blood, but you think that I can't see what kind of man that you are ; If you're a man at all. ❞

âge ➝ 19 ans. date et lieu de naissance ➝ Londinium [Londres], un seize mai. occupation ➝ étudiante. ascendance ➝ sang pur. caractère ➝ ♦ sociable ♦ agréable ♦ intense ♦ passionnée ♦ courageuse ♦ brillante ♦ curieuse ♦ courtoise ♦ déférente ♦ butée ♦ possessive ♦ méfiante ♦ joueuse ♦ subtile ♦ tolérante ♦ indépendante ♦ fière ♦ loyale ♦ idéaliste ♦ attachante ♦ éclatante ♦ brave patronus ➝ aigle royal. épouvantard ➝ le sorcier roumain legilimens l'ayant violée à quinze ans. baguette ➝ vingt-neuf centimètres, bois de merisier, sang de sirène.

Spoiler:


Mirror of Erised
ses parents ont été tués alors que la gamine n'avait que 9 ans, par le même sorcier roumain qui l'a violée à l'âge de quinze ans si le temps s'étant écoulé depuis l'événement a permis la guérison de certaines blessures, Siobhan demeure tout de même mal à l'aise en présence de représentants de la gent masculine, mais tente de dissimuler son malaise fille de l'intendant du château de Londinium, elle est devenue une suivante de la femme du seigneur des lieux à la mort de ses parents

drink my polyjuice potion
Que pensez-vous d'Hogwarts ? votre texte ici. Que pensez-vous du fait qu'Hogwarts favorise l'obtention de baguettes pour tous ? votre texte ici. Que pensez-vous des né-moldus ? votre texte ici.


Dernière édition par L. Siobhan Blackwell le Mer 8 Fév - 17:12, édité 7 fois
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L. Siobhan Blackwell

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MessageSujet: Re: siobhan ■ a woman's face is her work of fiction    siobhan ■ a woman's face is her work of fiction  EmptyMar 7 Fév - 2:39

CHAPTER I
Ça résiste au pire existant.
huit ans.
La gamine aux yeux remplis d’étoiles se fixa sur le visage de sa mère, qui lui souriait avec douceur. L’air espiègle, elle repoussa une longue mèche de cheveux couleur de blé, avant d’attraper la samare tombée sur sa robe. Ouvrant la main, elle laissa un oiseau minuscule s’en échapper, étirant ses ailes avant de disparaître dans l’azur, déclenchant une douce exclamation d’admiration chez Alexandra Blackwell, née Kramer, qui, si son sang de sorcière était le plus pur qui soit, n’avait jamais été douée pour les arcanes magiques. C’est magnifique, Siobhan, fit sa jeune mère, émerveillée. Tu as déjà le talent de ton père. Pourtant, son regard s’assombrit. Tu dois me promettre de ne pas utiliser la magie en public, devant qui que ce soit d’autre que notre famille. Les yeux céruléens de la fillette de huit ans à peine s’emplirent d’une appréhension consternée. Pas même Hannah? la questionna-t-elle, incertaine, faisant référence à leur gouvernante moldue. La jeune femme secoua la tête. Pas même Hannah. C’est une moldue, une moldue très croyante .... Elle ne comprendrait pas. Siobhan baissa les yeux vers sa paume, d’où elle avait libéré le volatile. Je ne comprends pas. Je n’ai rien fait de mal... Un sourire triste orna le visage calme de sa mère, qui la fixa du regard. Je le sais bien, Siobhan, mais tu dois comprendre que les Moldus, les gens qui ne sont pas des sorciers, nous craignent beaucoup. Ils croient que nous sommes mauvais, parce qu’ils ne comprennent pas qui nous sommes, ce dont nous sommes capables. Plutôt que de travailler ensemble à nous construire, ils préfèrent nous pourchasser... Mais finissent souvent par éliminer les moins habiles d’entre nous ou, pire encore, des moldus parfaitement normaux mais un peu en marge. Haute de ses huit ans, Siobhan parvenait à peine à comprendre le schisme profond existant entre Moldus et sorciers. Sa mère la contempla doucement, caressant son visage pâle, souhaitant plus que tout au monde que sa fille puisse un jour grandir dans un environnement où elle serait libre de pratiquer la magie qui courait en ses veines, un endroit où elle et ses semblables ne seraient pas constamment contraints de dissimuler une part d’eux-mêmes au monde. Ton père et moi serons toujours là pour te protéger, rayon de soleil. Mais s’il devait nous arriver malheur, souviens-toi de ne pas leur en vouloir. Ne les déteste pas pour leur haine. Pardonne-leur leur incompréhension.


neuf ans.
Alexandra Kramer se doutait probablement bien davantage que ce qu’elle avait bien souhaité révéler que ses paroles avaient été quelque peu d’augure prophétique. Ayant fui, au sein de ses terres d’origines, ce qui deviendrait la Roumanie, un sorcier à la fois sombre et puissant amoureux d’elle, et auquel on avait souhaité la marier, la sorcière s’était plutôt jetée au cou de Sevan Blackwell. Le sorcier, veuf depuis quelques mois à peine, avait ressenti une obscure compassion teintée de désir à l’égard de cette belle jeune femme, de plus de quinze ans sa cadette. Si son premier mariage avait été le fruit d’une classique alliance entre deux puissantes familles de sorciers, c’est librement qu’il s’unit à la sorcière, dernière descendante des Kramer, ignorant qu’elle avait fui un mariage arrangé. Il ignora d’ailleurs ce fait jusqu’à la toute fin, lorsque le sorcier vint les débusquer, un peu moins de dix ans après que les époux aient consommé leur union. Cruellement assassinés par un homme qui avait eu tout le temps qu’il lui fallait -dix ans- pour ruminer sa rancoeur, Sevan et Alexandra Blackwell ne laissèrent derrière qu’une fille, dont la ressemblance avec les gènes maternels était plus que frappante, au sein d’un château où on ne voulait pas d’une autre orpheline. Néanmoins, le seigneur des lieux fut clément: la fille de son intendant demeurerait à Londinium, devenant ainsi suivante de la dame du château. Désormais seule, ne sachant pas à qui elle pourrait faire confiance en ce qui avait trait à son héritage magique, Siobhan finit par oublier la quasi-totalité de son apprentissage magique autrefois si prometteur, mis à part un talent, appris de son père et pratiqué depuis qu’elle avait pu prendre conscience de son existence: la legilimancie.


onze ans.
Qu’est-ce que tu fais avec ça sur les genoux? Siobhan sursauta avant de rougir d’un cramoisi convenant à la situation. Elle referma immédiatement le livre qu’elle tenait sur ses genoux, consciente de la gravité de sa faute. Mordillant sa lèvre inférieure, la jeune fille n’hésita qu’un instant avant de réaliser qu’Evan Etheridge se trouvait dans sa chambre, ce qui était fort inconvenant pour une fille de son âge, il fallait l’admettre. Et toi, que fais-tu ici? Pour atteindre la minuscule pièce à peine assez grande pour contenir une paillasse servant de chambre à Siobhan, Evan avait dû traverser les quartiers des autres suivantes et de quelques servantes du château. De nombreuses femmes, qui vivaient toutes ensemble, généralement séparées de toute présence masculine, à moins que quelque seigneur ne jette son dévolu sur l’une d’entre elles, auquel cas celle-ci se ferait un devoir de plaire à l’entreprenant, tandis que ses compagnes en feraient des gorges chaudes, feignant l’innocence lorsqu’elle reviendrait parmi les autres. Du haut de ses onze ans, Siobhan avait peine à comprendre les mystères de la vie adulte, ainsi que ce qui poussait un homme marié à voir ailleurs. Prenant conscience que son esprit s’égarait dans l’une de ses continuelles courses rationnelles, elle fixa l’adolescent, de deux ans son aîné. Comment as-tu fait pour passer inaperçu? Il haussa les épaules avec nonchalance. J’ai fait comme Sire Matthew: plutôt que de m’aventurer dans les dédales de vos quartiers, je suis descendu d’un étage ... Par le biais d’une fenêtre, expliqua-t-il, riant ouvertement de la surprise de sa jeune amie, qui le foudroya du regard. Fais-moi dans ce cas penser à te lancer de l’eau à la figure la prochaine fois que tu te présentes ainsi. Le rire du garçon s’intensifia, avant d’être brusquement coupé par la main que Siobhan posa prestement contre sa bouche. Tais-toi, idiot! Tu sais ce que les gens pensent, ici, dès que les suivantes se font visiter! Evan haussa un sourcil. Je doute fortement que quiconque croirait que je suis venu abuser de toi, Siobhan. Tu y vas un peu fort. Ses yeux clairs lancèrent des éclairs. Peut-être, mais ma présence ici n’est pas acquise, tu le sais bien! Je ne suis pas un écuyer qui sera prochainement adoubé, moi! Je n’ai pas de parents pour assurer ma sûreté, Evan! Je ne peux pas prendre de risques... murmura-t-elle finalement. Personne au château ne connaissait les circonstances réelles du meurtre de ses parents, y compris Evan, qui savait uniquement que son amie était de sang pur et orpheline depuis deux ans déjà. Celui-ci se fit pourtant sérieux. N’en dis pas plus. Je file. Le garçon s’éloigna, et sauta par la fenêtre, pétrifiant Siobhan d’horreur. Le temps qu’elle reprenne ses esprits, nulle trace de l’impétueux écuyer: aucune ride au coeur de l’eau remplissant les douves, aucune trace près de la fenêtre plus haute ... Indécise, elle dissimula à nouveau le livre sous sa paillasse.

Jeune homme, où allez-vous? Siobhan entendit la voix sévère d’une des servantes normalement affectée à la supervision des cuisines, et celle, fluette mais sûre d’elle, d’Evan. Remettre ce ruban à mademoiselle Blackwell. Elle l’a oublié, je ne voudrais pas qu’elle ait à le chercher, ni vous déranger, aussi vais-je me permettre de le lui remettre moi-même, fit l’adolescent avec, Siobhan le devinait, ce sourire innocent mais irrésistible qui avait tendance à ouvrir toutes les portes à ce gredin. Les yeux sombres du garçon pétillaient de malice lorsqu’il pénétra à nouveau dans la chambre de la jeune suivante, et sa voix se fit plus sérieuse. Tout le monde m’a vu entrer en pleine journée: personne ne croira que mes intentions sont mauvaises, et je peux venir te casser les pieds sans que l’on mette ta réputation en doute. C’était bien joué, Siobhan se devait de l’admettre. Et maintenant, si tu me disais ce que tu fabriquais avec un livre. Elle glissa un regard de biais à sa cachette, se demandant si elle pouvait avouer au garçon l’un des rares héritages reçus de ses parents. Siobhan finit par soupirer et le sortir de sous la paillasse. Je le lisais. L’étonnement d’Evan était clair: bien peu des habitants du château savaient lire, ce qui rendait peu plausible l’hypothèse qu’une jeune orpheline de onze ans en soit capable. Un air sceptique se peignit sur ses traits, car si l’écuyer était doué pour l’art de la chevalerie, il était bien incapable de déchiffrer les étranges symboles constituant un texte écrit. ... Tu veux dire que tu essayais de lire? demanda-t-il prudemment. Elle le regarda plus sérieusement. Non, je lisais. Mon père était intendant avant de mourir, tu dois t’en souvenir, non? Sa fonction impliquait le fait de savoir lire, ce pourquoi Sire Owen a mis tant de temps avant de lui trouver un remplaçant. Il m’a appris à lire alors que je n’étais qu’une gamine, vers mes six ans. Il y a cinq ans que je sais lire. Ce livre est l’une de mes dernières attaches avec mes parents, alors j’ai voulu le garder secret. Le regard d’Evan se teinta d’un respect tout nouveau face à cette gamine qui possédait une faculté que peu au sein du château pouvaient se vanter d’avoir. Les livres étant à l’époque transcrits à la main, ils étaient extrêmement rares, ce pourquoi l’écuyer regardait le volume de pages reliées avec le plus grand respect: s’il savait de quoi il s’agissait, c’était le premier livre qu’il voyait. Après tout, on lui enseignait les choses de la guerre: l’escrime, la montée à cheval, le duel ... pas la lecture, ni la soif de connaissances. Siobhan ... Il hésita, intimidé par ce qu’il savait désormais de son amie, qu’il avait toujours traitée en égale, certes, mais avec une amitié teintée de subtil machisme. Tu.. Tu pourrais m’apprendre? Un grand sourire étira les lèvres de la jeune fille, avide de partager le savoir dont elle était dépositaire. Bien sûr que oui. Allez, viens.

CHAPTER II
Et dans ses poussières, retomberont des cendres.

quinze ans.
Il vint la trouver au matin. La jeune fille croyait avoir touché le fond de l'abîme la veille, au cours de la nuit, lorsqu'on l'avait livrée devant les imposantes portes de chêne renforcé de fer de la demeure. Elle avait vu le manoir de très loin depuis les airs, une masse noire brutalement plaquée sur la blancheur de la neige déposée sur les plateaux, une blessure, une écorchure contre la beauté des montagnes. Puis, alors que la route les en rapprochait, elle s'était sentie presque physiquement assaillie: une énorme masse de pierres empilées, dont les fenêtres ne laissaient entrevoir aucune lumière, l'inexpugnable forteresse du sorcier roumain. Dans la nuit et le froid, ses hommes de main l'avaient détachée. Leurs mains brutales et avides l'avaient entrainée -car ses jambes étaient ankylosées- dans les entrailles du manoir, dont les seules lumières brillaient d'un vert malsain. Ils l'avaient jetée dans une pièce solitaire où, sale et épuisée, elle était tombée sur l'unique couche couverte de taches posée sur le sol glacé.

Siobhan resta éveillée, pourtant, frissonnant un long moment dans le froid mordant. Quand elle finit par dormir, ce fut d'un sommeil agité; des rires sardoniques peuplaient ses rêves, tout comme les murmures de la tempête ambiante. Elle n'entendait, autour, que des cris de triomphe glacés, dans la solitude de son sommeil si profond qu'elle en semblait morte, si belle et si pâle, si forte mais si minuscule, ainsi étendue hors du temps en cet endroit désolé. Son éveil lui apporta la certitude qu'elle n'avait eu qu'un léger aperçu, futile et superficiel, des réelles douleurs à venir, le premier palier d'un long escalier la menant vers des profondeurs encore invisibles dans l'obscurité ; l'abime l'attendait, et elle allait y descendre. Pourtant, il ne faisait plus noir dans la pièce à présent. Un feu ardent brulait dans le mur opposé, et au milieu de la pièce Siobhan vit un grand lit ; elle reconnut avec douleur un serrement au cœur le lit de ses parents, avant la mort, avant le deuil, avant la première souffrance. La jeune sorcière eut une prémonition, complète et très claire: elle était là pour être brisée, et il n'y avait ici aucune compassion, aucune place réservée à la pitié, en ce lieu où régnait une rage trop grande pour être mesurée à l'aune humaine. Et en cet instant, il fut là, et elle sentit son esprit s'ouvrir, couche après couche, monstrueusement pelée comme un fruit. Elle essaya brièvement de résister, se souvenant de ce que son père lui avait appris. Mais, Dieux, son apprentissage n'avait jamais été dans la défense, mais plutôt dans l'attaque ... Car Sevan Blackwell lui avait appris à attaquer, mais non à se défendre, certain que sa fille n'en aurait jamais besoin. Une brève résistance, aussi mince qu'un fétu, et elle fut alors totalement investie, accablée par l'aisance avec laquelle elle était exposée. Elle se trouvait dans sa forteresse, elle était à lui, il le lui faisait savoir. Siobhan serait écrasée sur l'enclume de sa haine, froide et rigide, clinique. La douleur s'était arrêtée aussi brusquement qu'elle avait commencé. Sa vision revint, lentement, embrouillée. Son corps entier tremblait avec violence, elle n'arrivait pas à se maitriser, maudissant sa faiblesse, dégoutée de ce corps traitre qui ne semblait plus lui appartenir. Elle tourna la tête et le vit.

La jeune fille s'était juré de ne pas crier, mais en ce lieu tous ses serments semblaient réduits au néant devant ce qu'il était. Il n'était pas si imposant, pourtant ; de taille moyenne, finement musclé, sa longue crinière de cheveux noirs était marquée d'une mèche couleur d'argent. Mais ses yeux brillaient. Elle savait, comprenait la raison de sa haine, mais ceci... Il n'avait aimé qu'une femme, qu'une seule. Puissant, charismatique et fier, l'amour était une aberration dans son esprit rigide, froid, clinique. Pourtant. Pourtant s'était-il épris d'Isis Kramer, abaissant toutes ses défenses et lui avouant un amour plus grand que nature. Quelle ironie. Elle lui avait préféré un sorcier anglais. Alors avait-il juré que mourraient les témoins de son humiliation. De longues années s'étaient écoulées, mais il n'avait pas oublié. D'abord, l'homme. Ensuite, la femme. Et enfin, à présent, la fille. Siobhan connaissait sa haine, mais cette douleur-ci, cette torture ... Qu'avait-elle fait? Il terminerait avec celle-ci, qui savait mais comprenait à peine, cette jeune fille qui ressemblait tellement à son amour perdu que c'en était délectable. Elle ne comprenait pas vraiment, il le savait bien, et était donc dépourvue de valeur, un jouet, la dernière chair qui apaiserait sa faim, et blonde comme sa mère, un présage de l'accomplissement de son plus ancien désir. Il alla chercher en elle, c'était si facile ici, il la connaissait toute entière, et il commença.

Siobhan avait eu raison ; le fond de l'abime était encore bien loin, hors des profondeurs de la nuit, de ce qu'elle avait un jour pu imaginer. Siobhan le vit, qui semblait soudain si grand, penché sur elle, ses yeux avides brillant d'un éclat à faire pâlir le plus courageux des hommes. Deux yeux seuls, dont le regard brulait davantage que de la glace sèche tant ils étaient froids. Oh, quel péché dirait-on qu'elle avait commis pour mériter cela? Il n'y avait plus aucun endroit où se dissimuler, aucune cachette: il avait son corps, investissait son âme de toutes parts. Quelle défense y avait-il contre lui? Un legilimens. Elle aurait pu apprécier l'ironie de la situation, en d'autres circonstances. On n'avait souhaité lui apprendre l'occlumancie. Trop passif, comme talent, indigne du noble sang des Blackwell et des Kramer. Quel crime, vraiment, avait-elle pu commettre?L'orgueil? Car la jeune fille était fière, avait été élevée dans la fierté. Mais s'il en était ainsi, qu'il en soit ainsi, ici, au bout du chemin, malgré les ténèbres qui s'abattaient sur elle.

Elle avait toujours été une enfante charmante, forte aussi, et bonne, même si cette bonté se dissimulait sous la prudence, car la jeune fille ne s'ouvrait pas aisément à autrui, ne se fiait réellement qu'aux siens. Cette fierté, le premier homme qu'elle avait connu lui avait révélée, la lui avait fait comprendre, avant de se retirer pour que cette compréhension la fasse murir. Evan. Un présent, un présent qu'il avait fait, non sans souffrir lui-même. Il était si loin, Evan, et quelle importance, quelle importance pouvait avoir tout ceci? Quelle importance avaient les motivations? Aucune, sinon qu'à la fin, quoiqu'il advienne, nous n'avons plus que nous-mêmes. Aussi Siobhan se leva-t-elle de son matelas, sale, les cheveux en désordre, le corps couvert de bleus et d'égratignures, et elle maîtrisa le tremblement de sa voix pour dire : « Vous n'aurez rien de moi que vous ne m'aurez arraché. » En ce lieu répugnant, froid, solitaire, il y eut un éclat de beauté ardente, un feu pur de courage et de farouche clarté.

Il s'agissait pourtant de sa place forte, le cœur même de ses desseins, et il répliqua simplement, un accent profondément amusé, cruel, dans la voix:« Alors, je prendrai tout. » Il ne se métamorphosait pas vraiment sous ses yeux, mais comment réfléchir lorsque c'est justement l'esprit qui subit l'illusion cruelle? Il se métamorphosa, pour devenir son père.

On se sépare de son esprit, se rappela-t-elle avoir lu un jour; sous la torture, dans le viol, on se sépare de son esprit et on l'envoie ailleurs, là où la souffrance n'existe pas. On l'envoie aussi loin que possible, au pays de l'amour, du souvenir de l'amour : une épave flottante à laquelle s'accrocher. Mais elle ne le pouvait pas, car partout où elle s'enfuyait, il était là. Nulle fuite possible dans l'amour, pas même dans l'enfance, car son père était là dans le lit -le lit de ses parents- et rien n'était clair. « Tu voulais être la première princesse. Oh, tu l'es, maintenant, tu l'es. Tu n'as pas le choix, tu l'as toujours voulu. »

Tout. Il prenait tout. Et pendant tout ce temps, il se métamorphosait, encore et encore, la pourchassant jusque dans les moindres recoins de son âme. Nulle part, nulle part où aller, où tenter même de se cacher. Car son enseignant était sur elle à présent, déchirant sa chair, déchirant son âme, la pénétrant de toutes parts, lui dont la bonté avait été un refuge. Et après lui, elle aurait du s'y attendre, mais qu'avait-elle fait pour qu'il ait ainsi toute puissance sur elle, sans qu'elle puisse résister? C'était Evan à présent, brutal, violent, la ravageant de ses mains, de ses yeux brulants de haine. Nulle part où aller, quel autre refuge dans les univers? Elle était si loin, et le sorcier était si vaste, il était tout, partout, immense dans sa rage, dans sa froide douleur, dans sa cruauté. Cela dura si longtemps que le temps perdit toute signification dans la souffrance, les voix ; il fouillait ses recoins les plus secrets, comme à la truelle, avec une aisance si dérisoire. Enfin, choc ultime, il fut lui-même, qui l'écrasait de tout son poids, ses yeux, seulement ses yeux, interminablement, la réduisant en pièces, elle, le dernier fruit délicieux de sa vengeance si longtemps différée. C'était terminé depuis longtemps quand elle reprit consciente, n'ouvrant pas les yeux. Elle respirait, elle était encore vivante. Et non, se dit-elle, l'âme accrochée à une épave flottante dans la plus grande noirceur, où la seule lumière était la sienne, et tellement atténuée. Mais non, se dit-elle encore, et en ouvrant les yeux, elle le regarda bien en ace et parla pour la deuxième fois, et sa voix était un filet de douleur. « Vous pouvez les prendre. Mais je ne vous les donnerai pas, et ils ont tous été aimés. »

Il rit alors, car trouver de la résitance était une joie, une intensification innattendue de son plaisir. « Tu me donneras tout de toi pour ces paroles. Et je me ferai présent de ta volonté. » L'épave flottante avait disparu, à laquelle elle s'était accrochée pour rester Siobhan Blackwell, la fille aux cheveux d'or. Mais même les filles aux cheveux d'or finissent par hurler.




seize ans.
« Les premières fleurs ont éclos, près du lac ». La voix grave, à l'accent menaçant mais comme toujours si tendre d'Evan se fit entendre, alors que Siobhan tournait rapidement la tête pour admirer les traits de celui qui l'avait épiée alors qu'elle se plongeait dans un traité d'histoire de la magie. Un sourire discret s'étira sur les lèvres de la jeune fille de seize ans, comme un signal rouge s'épanouissant sur la neige, d'une beauté si fragile, mais dont se dégageait pourtant tant de force. Patiemment, elle releva la tête vers le jeune homme, sachant bien que trop souvent, les désirs d'autrui s'arrêtaient là où ceux d'Evan débutaient. Siobhan déposa son livre, avant de délier ses jambes. « Irons-nous les voir, Etheridge? » Un espoir diffus se déployait en elle, l'envahissait à la pensée de s'étendre dans l'herbe du lac, parmi les fleurs, avec lui. Il la rendait folle, mais avec lui, elle avait retrouvé des couleurs. Il était venu la chercher, l'avait sortie de l'hiver ayant envahi son coeur. L'été, néanmoins, était encore bien loin. Il posa sa main, doucement, avec prudence, sur sa joue, s'attristant du mouvement de recul instinctif qu'avait réprimé la jeune fille. Malgré tout, il sourit ; elle revenait de si loin, et il ne l'abandonnerait pas.

L'événement avait beau être derrière, son ombre la hantait toujours. Pourtant, il y avait le mince fétu, auquel elle s'était accrochée, tendu par le jeune homme qui se tenait devant elle, qui lui tendait justement la main, encore aujourd'hui. « Je ne les apprécierai pas autant sans toi, tu le sais bien. » Au contact de sa paume chaude, elle se sentit rassurée. « Tu prends mon sac ? » Il l'aida à se relever. « A quoi d'autre pourrais-je bien servir? Viens, Siobhan. Elles sont si belles... » Le commentaire, en apparence innocent et pur, impliquait, dans ses yeux, le compliment, l'admiration à demi-voilée. Il y avait le désir aussi, un désir ténu dans ses yeux si chaleureux malgré l'inquiétude, dissimulé, à cause de ce qui lui avait été fait. A cause de ce qu'elle était devenue.




Doucement, elle y était revenue. La douleur et la négation constituaient les nouveaux pans de sa cape de sorcière, qui faisait ressortir sa peau de lune sous le regard aveugle des étoiles. Le lac était calme, ne reflétait que les lucioles célestes. A sa surface, aucune ride, pas un seul remous, qu'une immensité noire, plus noire que l'Abysse. Elle était calme. Lentement, sa robe chuta au sol, la caressant de son étoffe soyeuse, et ses longs cheveux, libérés, dissimulaient la longue cicatrice logée entre ses omoplates. Siobhan se glissa dans l'eau glacée, le souffle coupé par les flots ébène.

Elle n'était pas complète, refusait de l'être à nouveau. La jeune fille n'irait pas mieux en se reconstruisant elle-même, mais en trouvant refuge chez une âme qui n'avait pas été souillée, profanée par le legilimens. Dans l'incomplétude, elle avait trouvé l'équilibre, la neutralité. Plus de douleur, que des nuances de gris, par crainte que davantage de lumière ne puisse signifier davantage de noirceur, comme une compensation injuste et cruelle décidée par on ne savait quel dieu cruel, pervers et malsain, voyeur d'une douleur qui s'était si profondément ancrée chez la jeune fille qu'elle ne trouvait son équilibre que chez les autres. Dans l'esprit des autres, au risque de se perdre elle-même. Siobhan avait toujours été brillante: brillante et discrète de caractère, si son physique ne lui permettait pas de passer inaperçue. Depuis la Roumanie, l'âme des autres était devenu son dernier refuge, la seule preuve que la douleur qu'elle ressentait était une situation, pas un univers.

CHAPTER III
Le bonheur c'est pas grand chose, juste du chagrin qui se repose.

dix-neuf ans.
On lui avait souvent dit que ce qui ne tue pas rend plus fort. Que le temps guérit tout. Siobhan ne put empêcher ses lèvres de se tordre en un léger pli ironique. Le temps pouvait guérir, à condition que ladite victime daigne y faire face. Les doigts de la belle s'accrochaient distraitement au relief rugueux de la paroi de pierre lui servant de dossier, s'écorchant quelque peu contre les arêtes aiguës d'une pierre fissurée. La pluie tombait lourdement à l'extérieur, avec une puissance assez grande pour lui arracher la peau si elle s'y aventurait, semblait-il. Evan était occupé avec on ne savait quelle conquête, et la Ravenclaw ne s'arrêta pas à songer aux émotions confuses qui se développaient en elle. Il était encore trop tôt, malgré les longs mois qui avaient passé, pour que Siobhan ose faire preuve d'une telle introspection. Elle avait été brisée, avait affirmé la jeune sorcière à son meilleur ami, mais elle ne serait plus complète. Il ne restait plus pour elle que l'espoir d'une neutralité passive, monocorde, pour survivre. Sans introspection et sans lumière, de crainte d'attirer, comme un aimant, davantage de noirceur, plus de misère sur son corps frêle, encore marqué là où il s'était vautré sur elle de tout son poids, en son âme à vif, en sa chair ...

Rapidement, la Ravenclaw reprit son souffle. Elle ne devait pas s'égarer. L'égarement rompait cette si nouvelle neutralité dont elle jouissait depuis si peu. Nul amour chez elle, et nulle colère ; ne demeuraient que de faintes ombres d'une douce tendresse et d'un languide agacement. Atténuation. Comme si elle vivait à travers un filtre translucide, qui camouflait qui elle était, par peur de la haine, par peur du désir, par peur de l'amour, l'amour tendre, l'amour insipide, l'amour violent, l'amour passionné ... Atténuée. Elle était Siobhan, mais l'était-elle vraiment? La sorcière n'avait conservé que son nom. Seul son nom était resté sans taches, ce nom qu'elle tenait de son père legilimens, de sa famille au sang pur, de son père qui lui avait appris la valeur de l'attaque plutôt que celle de la défense, et lorsqu'elle avait enfin eu besoin de se défendre, elle s'était trouvée aussi faible et sans défense qu'un nouveau-né.

Faible. Démunie. Dépassée. A vif. Brisée. Écorchée. Violée. Meurtrie. Jamais n'aurait-elle usé de ces qualificatifs, avant, et n'en userait plus. Avant? Des mois plus tôt - il lui semblait des années, des décennies - elle aurait encore pu pleurer. Siobhan releva la tête : l'infirmerie était vide, et la jeune infirmière lui avait formellement ordonné de rester sur place quelques heures, le temps de rester sous observation. Siobhan maugréa intérieurement: elle avait un bras en écharpe, pas la tête dans un bocal ... La sorcière s'était assise par terre, dédaignant le lit qui lui avait été offert, où d'autres corps s'étaient étendus, faibles et malades. Il ne lui était pas nécessaire de s'en approcher plus qu'il ne le fallait. Aussi s'était-elle plutôt glissée sur le sol. Une migraine martelait désormais ses tympans, et elle se massait distraitement la tête lorsqu'elle vit une autre sorcière s'approcher, celle-ci tenant son bras avec précaution. Charitable, Siobhan se releva rapidement et lui tendit un verre encore partiellement rempli d'une potion calmante que lui avait administrée l'infirmière. « Elle est partie pour l'instant ... Mais si tu ne veux pas attendre, tu peux la finir. C'est un calmant. » De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise...


Dernière édition par L. Siobhan Blackwell le Mer 8 Fév - 17:05, édité 12 fois
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Caelan Holmwood

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MessageSujet: Re: siobhan ■ a woman's face is her work of fiction    siobhan ■ a woman's face is her work of fiction  EmptyMar 7 Fév - 2:43

Ho ho ho pig La bienvenue, gente damoiselle siobhan ■ a woman's face is her work of fiction  483623289
Petit conseil : remplis la partie spoiler de la fiche pour la réservation d'avatar et compagnie Wink

EDIT : je suis un boulet, je t'avais pas reconnue, fais comme tu veux, ma poule touffe touffe
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L. Siobhan Blackwell

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MessageSujet: Re: siobhan ■ a woman's face is her work of fiction    siobhan ■ a woman's face is her work of fiction  EmptyMar 7 Fév - 4:20

MDR Corpsie, je t'aime quand même siobhan ■ a woman's face is her work of fiction  483623289
C'est ta faute, aussi, et celle de Sissi, avec vos beaux DC tous neufs ; c'était trop tentant, et on sait tous que le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder (a)

Sinon, re-merci drunken
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Elwyn Moorehead
Je me nomme SISSI !

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MessageSujet: Re: siobhan ■ a woman's face is her work of fiction    siobhan ■ a woman's face is her work of fiction  EmptyMar 7 Fév - 8:29

Pour ma part, je savais que c'était toi mais je n'ai pas osé poster parce que si jamais je me trompais, ça le ferait pas trop Arrow
Amanda avait été mon choix de DC pendant un petit moment drunken

T'es trop belle comme ça I love you re-bienvenue à toi aussi donc Arrow
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Alazaïs A. Bridgestone

Alazaïs A. Bridgestone

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MessageSujet: Re: siobhan ■ a woman's face is her work of fiction    siobhan ■ a woman's face is her work of fiction  EmptyMar 7 Fév - 15:24

Amanda !! drunken
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sous mon masque de fer, des larmes qui lacèrent ↘ blackswan

Irogénia Bennet

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MessageSujet: Re: siobhan ■ a woman's face is her work of fiction    siobhan ■ a woman's face is her work of fiction  EmptyMar 7 Fév - 17:30

J’HALLUCINE MAIS J’HALLUCINE vous êtes toutes folles touffe
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Brynn Costigan

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MessageSujet: Re: siobhan ■ a woman's face is her work of fiction    siobhan ■ a woman's face is her work of fiction  EmptyMar 7 Fév - 20:29

L. Siobhan Blackwell a écrit:
ses parents ont été tués alors que la gamine n'avait que 9 ans, par le même sorcier roumain qui l'a violée à l'âge de quinze ans
Ah bah, ça commence bien Arrow Crying or Very sad
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Salazar Slytherin

Salazar Slytherin

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MessageSujet: Re: siobhan ■ a woman's face is her work of fiction    siobhan ■ a woman's face is her work of fiction  EmptyMar 7 Fév - 20:32

Que veux-tu, j'aime les personnages torturés (a)
Mais elle est bien différente de Salazar pig
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Godric Gryffindor

Godric Gryffindor

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MessageSujet: Re: siobhan ■ a woman's face is her work of fiction    siobhan ■ a woman's face is her work of fiction  EmptyMer 8 Fév - 3:26

Pour être torturée, elle est torturée la petite.

Rebienvenue alors, s'il est besoin de le souhaiter à nouveau.
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L. Siobhan Blackwell

L. Siobhan Blackwell

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MessageSujet: Re: siobhan ■ a woman's face is her work of fiction    siobhan ■ a woman's face is her work of fiction  EmptyMer 8 Fév - 17:06

Re-merci, Lee pig
Ma fiche est presque terminée siobhan ■ a woman's face is her work of fiction  2975744333
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Irogénia Bennet
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MessageSujet: Re: siobhan ■ a woman's face is her work of fiction    siobhan ■ a woman's face is her work of fiction  EmptyMer 8 Fév - 20:30

Je suis impressionnée par ta rapidité I love you
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Salazar Slytherin

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MessageSujet: Re: siobhan ■ a woman's face is her work of fiction    siobhan ■ a woman's face is her work of fiction  EmptyMer 8 Fév - 22:04

Espérons que qualité va de pair avec rapidité (a) pig
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Mélusine Abbot

Mélusine Abbot

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MessageSujet: Re: siobhan ■ a woman's face is her work of fiction    siobhan ■ a woman's face is her work of fiction  EmptyMer 8 Fév - 23:26

Rebienvenue Alexe siobhan ■ a woman's face is her work of fiction  1442535274 siobhan ■ a woman's face is her work of fiction  1442535274

Siobhan... Ringer ? siobhan ■ a woman's face is her work of fiction  3476206421
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MessageSujet: Re: siobhan ■ a woman's face is her work of fiction    siobhan ■ a woman's face is her work of fiction  Empty

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