LET SLEEPING DRAGONS LIE
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 If no one in the entire world cared about you, did you really exist at all ?

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Rebecca Receswinthe
wild child ❝ but my knees were far too weak.

Rebecca Receswinthe

Féminin
parchemins : 450
pseudonyme : Margaux


Pensine
✤ PATRONUS : un dragon
✤ EPOUVANTARD : un chien
✤ RELATIONS :

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MessageSujet: If no one in the entire world cared about you, did you really exist at all ?    If no one in the entire world cared about you, did you really exist at all ?  EmptyJeu 8 Déc - 2:01

If no one in the entire world cared about you, did you really exist at all ?  Nw0rqd
If no one in the entire world cared about you, did you really exist at all ?  2hg9xxl
i grew up in the woods, I spent most of my life here. it's what i wished for.
and i'm here and here is good.


C'était une froide journée d'hiver comme Becca en avait connu des dizaines dans la forêt interdite. Le ciel était gris et nuageux, le vent froid et sec, et l'ambiance triste des arbres à moitié gelés aurait donné à n'importe qui l'envie d'aller se réfugier dans le château, de trouver une place au coin du feu et de se réchauffer à l'aide d'un potage. Becca n'aimait pas le château, elle n'aimait pas s'enfermer dans une pièce faite de quatre murs, elle s'y sentait prisonnière et passait son temps à regarder anxieusement l'extérieur par la fenêtre.

Pourtant, aujourd'hui, elle avait fait un effort. Plus par reconnaissance envers Rowena Ravenclaw que par réel désir de faire parti de l'école et d'apprendre des sortilèges, Becca avait assisté à son premier cours d'histoire de la magie. Elle avait détesté. Elle n'avait rien compris, tout semblait flou, tout allait trop vite, elle se sentait idiote et détestait ça. Pourtant, Rebecca avait fait des efforts, elle avait essayé de tout son être de se concentrer sur la voix du professeur, avait posé quelques questions mais s'était vite tue au son des rires de ses camarades de première année. De toute évidence, elle n'avait pas sa place auprès des élèves de Ravenclaw dont on vantait l'intelligence et la malice. Elle n'avait ni l'un ni l'autre. Ses connaissances ne se focalisaient que sur un sujet : survivre dans la forêt. Et là dessus, elle aurait battu n'importe qui.

Les lèvres pincées par la colère et les poings serrés, la jeune sorcière s'était éclipsée du château aussitôt que la cloche avait retentit. Elle avait eu au moins le mince plaisir de découvrir une cours et un parc désert, le froid ayant convaincu tous les élèves de rester à l'intérieur. Pressée de retourner dans la forêt, Rebecca s'était tout de même laissée distraire en route par des bruits et acclamations venant du terrain de Quidditch, cette étrange pratique où des hommes grimpaient sur des branches et s'élevaient dans les airs en se lançant des énormes balles.

Lorsqu'elle rejoignit le terrain, aussi discrète qu'une ombre, elle décida de faire une pause et s’asseoir pour observer un groupe d'élèves plus âgés en train de jouer. Ils étaient une dizaine dans les airs, à s'amuser à grand renfort de cris et d'insultes. Rebecca n'en reconnu aucun. La jeune femme avait une très mauvaise mémoire des visages, elle qui avait passé plus de huit ans sans croiser le chemin d'un humain, avait aujourd'hui peine à les différencier dans l'impressionnante masse qu'elle rencontrait chaque jour. Ils étaient tous grands et assez forts et devaient être plus âgés qu'elle. Ils provoquaient d'impressionnants bruits lorsque leurs cuirasses s'entrechoquaient en plein vol et Rebecca fut déçue d'être arrivée de toute évidence à la fin de leur partie, puisqu'ils reposaient tous pied à terre.

Elle s'était remise debout, décidée à rejoindre au plus vite la forêt, lorsqu'elle entendit les voix plus près d'elle. Il lui fallu quelques secondes pour analyser le fait qu'on s'adressait à elle avant de se retourner. Elle fit face à un groupe de trois jeunes sorciers à qui elle arrivait avec peine à la poitrine. Deux grands bruns se trouvaient a à peine quelques mètres d'elle alors que le dernier, blond, se tenait derrière eux. Elle fouilla sa mémoire quelques secondes avant de l'assimiler au jeune homme qu'elle croisait souvent dans les écuries. Elle ne su dire s'il l'avait reconnu avant de porter son attention sur les deux élèves.

- Tu es perdue ? Arthus, tu la connais ? Je ne l'ai jamais croisé au château.
- Comment tu t'appelles ?

Rebecca fronça les sourcils et fit deux pas en arrière. Elle qui n'était pas habituée aux contacts humains devait faire de nombreux efforts pour ne pas se comporter constamment comme la sauvage qu'elle était. Constatant qu'aucun d'eux ne semblait vouloir l'attaquer ou se moquer d'elle, qu'ils avaient simplement l'air concernés et curieux, elle finit par ouvrir la bouche au moment ou une nouvelle voix d'homme retentit au loin.

- Arthus, Richard, Alead ! Cessez donc d'importuner les demoiselles !
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MessageSujet: Re: If no one in the entire world cared about you, did you really exist at all ?    If no one in the entire world cared about you, did you really exist at all ?  EmptySam 10 Déc - 4:39

If no one in the entire world cared about you, did you really exist at all ?  Tumblr_lnts4nMYbF1qkwbyqo1_500 If no one in the entire world cared about you, did you really exist at all ?  Tumblr_lvnisvQ9Xm1qb3q4to1_500
Begin at the beginning and go on till you come to the end; then stop.

ALEAD BANNING & REBECCA RECESWINTHE.

    Entraînement, après le repas. Cours sur la précision des tirs de balles. Soyez prêts. Votre Capitaine. Ces mots sonnaient dans la tête du batteur depuis le matin même. L'hiver avait peiné à arriver en Angleterre, mais aujourd'hui, il avait décidé de montrer fièrement ses opinions. Celles-ci étaient glaciales, pour le coup. Les élèves les plus courageux se baladaient sans gants en peau de dragon dans les couloirs de l'école, tandis que les autres, plus fragiles, restaient au chaud, emmitouflés sous un amas de couvertures en peau de chèvre. Certains cours, comme celui de Soins aux Créatures Magiques, avait été annulés, pour cause de froid intense. Les élèves avait été plutôt réceptifs à la nouvelle, qui pouvaient donc vaquer à des occupations moins scolaires. Alead Banning n'avait pas eu cette chance, tous ses cours avaient été maintenus pour la journée. Il avait donc dû se lever aux aurores, à six heures du matin. C'était alors au moment de quitter la salle commune pour se rendre dans la Grande Salle - petit déjeuner oblige - que le garçon de vingt ans avait aperçu un parchemin posé sur le coin de la table blasse située auprès de la cheminée flamboyante. Détestant le feu, il avait dû user de sa baguette magique pour attirer l'objet vers lui, avec quelques difficultés cependant. Il avait lu le message, et de suite, un soupir vint accompagner le sentiment de déception qui germait en lui. Après tout, le match de Quidditch contre Serdaigle n'était que dans une semaine ou deux, il n'y avait pas de quoi s'inquiéter. Mais cette disposition excessive prise par le capitaine de l'équipe n'étonnait pas Alead, qui connaissait très bien son supérieur. James se montrait perfectionniste, il désirait que les choses soient correctement réalisées. Son manque de flexibilité contrastait avec la personnalité rebelle d'Alead, ce qui envenimait certains entrainements, qui se terminaient parfois en combat digne des légendes mythologiques, où les tirants virils luttaient pour obtenir le pouvoir.

    Le Gryffondor avait donc quitté la salle commune, arpentant les escaliers movibles d'Hogwarts avec agilité, comme à son habitude. Sur sa route, il croisait de nombreuses demoiselles, comme Geneviève Detour, qui subissait les foudres sanguinaires du troisième année avec sérénité et peur. Il ne pouvait s'empêcher d'agir ainsi avec elle. Un regard glacial, et les deux personnages se quittaient déjà, pour partir chacun de leur côté. La journée s'annonçait particulièrement longue et périlleuse.

    Quatorze heures trente, terrain de Quidditch. « L'entrainement est terminé, descendez tous, maintenant ! » Alead n'avait pas effectué de progrès élogieux, comme à son habitude depuis quelques jours déjà. Un rhume, et toutes vos compétences pouvaient partir en fumée en un instant. Migraineux, mal en point, le garçon ne souhaitait qu'une seule chose, retourner dormir. Cependant, sa bonne humeur légendaire et ses remarques sarcastiques demeuraient présentes dan les conversations. L'équipe était partie se rhabiller, mais le trio mythique composé d'Arthus, Richard et Alead était resté sur la pelouse, à discuter de tactiques de jeu plus ou moins complexes, et de filles, bien entendu. « En parlant de verrue, avez-vous vu Broderick, aujourd'hui ? Toujours aussi élégante. Lui as-tu parlé, Alead, ou t'es-tu contenté de lui aboyer au visage, comme tu le fais si bien ? Banning, à ta place, je réviserais tes mani ... » Richard avait juste eu le temps de sortir sa baguette magique qu' Alead cherchait déjà à lui lancer un sort. Heureusement pour R., le batteur n'était pas assez puissant en Sortilèges pour riposter rapidement. « Tu ne seras jamais à ma place, Richard, sois-en certain. » La tension était maintenant retombée, laissant place à une tape amicale sur l'épaule. Richard et Alead ne pourraient décidément jamais se heurter l'un contre l'autre.

    « Regardez-donc qui nous observe depuis tout à l'heure sur le côté. Vous croyez qu'on arrivera à lui faire sortir un son de la bouche ? » Des rires gras retentirent. « Arrêtez les gars, c'est ... c'est pas sympathique. » Les trois amis se dirigeaient maintenant vers la demoiselle, qui avait l'air totalement perdue dans cet environnement strictement masculin. Arrivés devant Rebecca, les deux bruns de devant ne purent s'empêcher de rire, laissant Alead dans une position quelque peu délicate. Alors que Richard continuait d'harceler la jeune Serdaigle de questions toutes aussi inutiles les unes que les autres, le capitaine de l'équipe invita les joueurs à retourner dans leurs vestiaires, pour une mise au point concernant le prochain match. Les deux bruns espiègles prirent alors la direction du petit local situé derrière les sièges, laissant Alead seul face à son pire ennemi: l'élégance, la féminité. « Tu ne viens donc pas, Banning ? Tes jambes ne répondent plus à l'appel ? » Alead se retourna, regardant froidement ses deux compères. « Mêlez-vous de ce qui vous regarde, malotrus de première heure. »

    Le visage du batteur malade se figea soudainement. Il n'avait jamais été seul avec Rebecca, et il se sentait mal à l'aise. Les deux élèves n'avaient jamais vraiment eu de conversation concrète et amicale. En effet, le Gryffondor se montrait maladroit et insultant envers la Serdaigle, qui, à cause de son caractère introverti, partait en larmes ou se montrait particulièrement partiale et dure envers lui. Alead avait alors décidé d'éviter tout contact avec elle, le temps que les esprits respectifs se calment. Le destin désirait que les événements s'enchainent autrement. Le troisième année déposa lentement son balai sur l'herbe, et croisa immédiatement ses bras. Ceci devait être un signe de crainte. Un regard gêné. Des mains moites. Alead n'avait pas le droit à l'erreur. Il ne voulait pas brusquer une nouvelle fois la jeune fille. Il devait vaincre sa nature impulsive. Mais cela prendrait du temps, beaucoup de temps. « C'est très risqué de sortir aussi peu couverte un jour pareil, tu devrais le savoir. Tu es une fille bien étrange, Rebecca. » Tentative de courtoise échouée.
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Rebecca Receswinthe
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Rebecca Receswinthe

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MessageSujet: Re: If no one in the entire world cared about you, did you really exist at all ?    If no one in the entire world cared about you, did you really exist at all ?  EmptySam 10 Déc - 16:07

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If no one in the entire world cared about you, did you really exist at all ?  24dkc39
god and his priests and his kings, all were waiting
all will wait as it goes over.

Les deux bruns firent demi-tour dans un éclat de rire alors que Becca restait droite et immobile sur le terrain. Le blond restait là, à éviter son regard et cria quelque chose qu'elle ne comprit pas bien à ses acolytes. Lorsqu'il se tourna vers elle, Rebecca réalisa qu'ils n'avaient jamais réellement parlé ensemble. D'une, elle parlait à bien peu de monde et se laissait difficilement approcher et de deux, peu de personnes semblaient éprouver l'envie de la côtoyer. Il y avait bien Alcuin pour la protéger des autres élèves, et Brienne avec qui elle faisait de longues balades dans la forêt interdite, mais en dehors de ces deux là, ses relations avec le reste du monde des sorciers étaient plutôt tendues... Les rares fois où elle avait croisé le jeune chevalier, elle ne lui avait pas parlé, préférant observer avec minutie tous les gestes qu'il accomplissait dans les écuries afin d'en apprendre quelque chose. Il avait sans doute du la prendre pour une jeune folle obsédée par lui comme elle en avait pu en croiser des tas, lui apportant des fleurs ou de la nourriture, mais il n'avait pas fait de remarque. Du moins au début. Quand elle s'approchait trop près, il avait eu tendance à maugréer et à s'éloigner d'elle, ou soupirer et partir brusquement des écuries.

Le jeune élève avait déposé son balai à terre et Rebecca n'avait plus quitté des yeux l'étrange objet. Elle se demandait si grimper sur un balai était du même ressort que voler à dos de dragon ? L'adrénaline, la peur, le coeur qui bat la chamade ? Sur le dos de Glaurung, elle ne maîtrisait jamais rien, il était le seul maître de leur vol, de leurs directions ou leurs arrêts. Sur un balai, était-ce elle qui décidait ? Pouvait-elle grimper dans les nuages ?

« C'est très risqué de sortir aussi peu couverte un jour pareil, tu devrais le savoir. Tu es une fille bien étrange, Rebecca. »

La voix grave du jeune homme la tira de ses pensées. Elle avait oublié de lui porter de l'attention et mis quelques secondes à mettre les paroles en place dans son esprit afin de leur donner un sens. C'était surement l'une des nombreuses choses qui paraissaient trop étrange aux autres élèves, le fait qu'elle semble toujours réfléchir, même pour les actes les plus simples comme parler. Une habitude qu'elle avait gardé de ses visites aux Centaures de la forêt interdite, qui, bien qu'ils pratiquaient le langage humain, lui permettant de ne pas l'oublier, n'usaient jamais de leurs mots à travers. Les syllabes de son prénom "Rebecca" lui étaient particulièrement étrangères. Personne ne l'avait appelé ainsi pendant des années, et c'est seulement lorsque Rowena l'avait soumise à un interrogatoire poussé qu'elle avait pu ressortir ce prénom des limbes de sa mémoire.

« L'habitude... La forêt. »

Elle désigna la forêt interdite d'un geste de la main. Ce n'était un mystère pour personne que l'étrange première année de Serdaigle venait de la forêt et y retournait quasi-quotidiennement, faisait exception aux règles appliquées à la majorité des élèves. Beaucoup s'étaient montré curieux au début, l'harcelant de questions sur son mode de vie avant qu'elle ne se mette à en frapper quelques uns, par pure défense. Depuis, on la laissait tranquille. Face à ce géant blond, elle se doutait que sa force de frappe n'aurait pas un tel effet... Si jamais elle devait se défendre face à lui, il lui faudrait ruser.

Comme à cet exact instant, où la silhouette petite et fine de la jeune femme se glissa en une seconde au sol pour attraper de sa frêle main le balai. Elle se releva et recula d'un bond, pour éviter une quelconque riposte. En général, quand on volait un bien à un étranger, il ne manquait pas de nous le faire payer, mais Alead ne bougeait pas. Elle réfléchit quelques secondes et finit par l'associer aux professeurs, eux qui passaient leurs journées à donner, à enseigner leurs connaissances sans jamais recevoir en retour. Le jeune homme détenait apparemment beaucoup de savoir qui intéressait Becca, il savait s'y prendre avec les chevaux, les monter, et également s'envoler sur un balai. Et si Becca n'avait de Serdaigle qu'une seule qualité, c'était bien sa curiosité et sa soif d'apprendre sans bornes.

« Comment tu fais ? Pour voler dessus. »
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