LET SLEEPING DRAGONS LIE
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 I'm not a piece in her games ♣

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Primrose F. Everleick

Primrose F. Everleick

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MessageSujet: I'm not a piece in her games ♣   I'm not a piece in her games ♣ EmptyDim 12 Fév - 14:12

I'm not a piece in her games ♣ Tumblr_kpdspgUcxL1qz9d6lo1_400

They don’t own me. I’m not a piece in their games.
Can’t control me. They’re the only ones to be blamed.

Je cours. Je ne sais pas où. Je ne sais pas quand. Tout ce que je sais, c'est que je dois courir. Alors j'obtempère aux désirs d'un être inconnu à ma connaissance et je cours. Toujours plus loin, toujours plus vite. Je cours à en perdre mon âme, je cours à en oublier l'essence même des choses. J'ai l'impression d'entendre un cri, lancinant. Il me transperce dans tout mes muscles et m'électrise l'esprit. Je cours encore plus vite. Je fuis. Je ne sais pas ce que je dois fuir mais je le fuis. Je ne me retourne pas, il m'attraperait et je n'aurais plus la force de courir. Je ne sais pas qui il est. Je ne sais pas d'où il vient et je ne sais pas où je vais. Je ne sais plus rien. Qui suis-je ? D'où je viens ?...Qu'est-ce que je fais là...

Le froid hivernal vient caresser mes bras nus et hérisse ma peau d'une caresse douce et frigide. Mes paupières se mouvent en deux ou trois clignements avant que je daigne enfin ouvrir les yeux. Je soupire et enfonce mon visage pâle dans le traversin. Je reprenais peu à peu conscience de mon corps en bougeant mes cuisses, mes orteils, le bout de mes doigts. Je caresse doucement le drap qui me recouvre et me soulève hors du lit. J'enfile une robe simple en tissue vert foncé recouvert de motifs reliés par un fils doré. J'enfile des chaussures basiques et m'assied, saisie une brosse et entreprend de peigner ma longue chevelure blonde. Un pendentif vient prendre place à mon cou et je sors des appartements.
Ma vie avait changée du tout au tout depuis que Salazar était venu me chercher ce jour-là. Je n'avais été que la petite fille des ferme qui a perdu son enfant, je suis devenu l'héritière d'une longue lignée de sang-pur. Je ne saurais dire l'honneur que j'avais que de porter le nom Everleick. C'était comme retrouver mon souffle après des années d'apnée. Je découvrais enfin qui j'étais, reprendre ma réelle identité pour enfin être moi. Tous ces changements n'avaient aucun prix et le mérite en revenait à l'homme qui était venu me chercher. Jamais je ne lui serait assez reconnaissante. Il m'avait enfin libéré de l'ignorance, il m'enseignait ce que je devais savoir. Jamais il ne se confiait, non, il gardait jour et nuit son masque de froideur. Pour ne pas mentir, il n'en était que plus désirable. J'aurais apprécié être plus proche de cet homme, cette statue de glace qui vous montre son attachement en vous assenant de remarques cuisantes.

Je descendis déjeuner dans la grande salle. Je rencontrais quelques élèves, les saluais et me mise à table. Nous n'étions pas nombreux mais nous, sang pur, nous nous valions. Je ne doutais pas que nous étions sans aucun doute les plus doués de l'école et jamais personne ne détrônera le pouvoir et notre supériorité sur les classes mineurs. Une fois cela fait, je me relevais et pris la décision d'aller me promener. C'est au tournant d'un couloir que j'aperçus l'un des quatre fondateur. La distance entre nous se réduisit et j'inclinais mon visage vers lui en souriant. "Professeur."
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MessageSujet: Re: I'm not a piece in her games ♣   I'm not a piece in her games ♣ EmptyDim 12 Fév - 16:38


❝ At night I feel like a vampire, it's not right but I just can't give it up. I'll try to get myself higher, lets go we're going to light it up ❞

Il s’était éveillé avec l’aurore, avant que celle qui l’avait accompagné dans un énième ballet des sens ne s’éveille. Le fondateur ne s’endormait normalement pas avec les femmes qu’il séduisait, disparaissant dans la nuit sans demander son reste, aussi clairement la nuit avait-elle été bonne. Le sorcier enfila prestement sa chemise et ses pantalons avant de transplaner hors de la chambre de la belle, avec pour seuls souvenirs de la nuit dernière quelques marques d’ongles au dos et une lancinante migraine. Si les heures matinales étaient pour Salazar Slytherin naturelles à l’éveil, il n’avait jamais apprécié celles-ci, se montrant souvent d’une humeur massacrante à la naissance du jour. Les couloirs étaient déserts en cette heure, aussi en profita-t-il pour aller jeter un oeil sur les réserves de la classe de potions, qu’il se faisait un devoir de garder constamment renouvelées des meilleurs ingrédients. L’homme constata rapidement que les cours de la semaine -notamment une tentative de voir s’il n’y avait pas, parmi ses élèves de quatrième année, un virtuose en matière de potions- avaient épuisé quelques stocks de valériane et de sauge. La journée étant libre de tous cours, Salazar chaussa d’épaisses bottes dans le but de se rendre dans la forêt interdite, là où il parviendrait certainement à cueillir les herbes nécessaires à la confection de nombreuses potions.

Si Helga se chargeait elle-même de la plupart des pourparlers entrepris avec les êtres magiques peuplant la forêt, Salazar se glissait souvent entre les arbres centenaires qui la formaient, tentant de débusquer les meilleurs ingrédients possibles pour ses cours, une potion n’étant après tout qu’à la mesure de celui qui la confectionnait, et une recette n’était qu’à la mesure des ingrédients la formant. Le fondateur marchait d’un pas rapide, plongé dans ses pensées et se remémorant les derniers événements. Il attendait depuis quatre ans l’instant fatidique, le frôlement délicieux qui s’était produit avec la fondatrice au blaireau. Le baiser échangé en laissait probablement présager d’autres, mais Salazar n’aurait su dire si cette pensée le rassurait. Il la voulait pour lui seul, cette innocente sorcière, de toutes les fibres de son corps, et pourtant, il aurait du s’éloigner d’elle, les sauvant tous deux d’un destin qu’il pressentait fatidique et cruel. Pourtant, Salazar en était bien incapable, aussi s’était-il rendu ivre une fois de plus au Hog’s Head, attendant une réponse qui ne viendrait jamais, acceptant un simulacre de réponse qui s’était incarné en la personne de la plantureuse jeune femme blonde qu’il avait abandonnée avant qu’elle ne s’éveille. Le sorcier fut tiré de sa rêverie tourmentée par la douce voix qui atteignit ses oreilles : Professeur. Son regard perçant se posa sur le visage aux traits réguliers de Primrose Everleick, une étudiante qu’il s’était chargé de chercher deux ans plus tôt. Il la fixa de ses yeux verts, impassible mais détendu. Depuis sa renaissance parmi les sorciers, la jeune femme se révélait être une étudiante appliquée et douée dans quelques matières, ce que le fondateur exigeait des membres de sa maison, ne souhaitant pas cultiver la médiocrité. Mademoiselle Everleick, vous êtes matinale. Il n’y avait que bien peu de chaleur dans sa voix, malgré l’étincelle de satisfaction qu’il ressentit en la voyant arborer les couleurs de sa maison ; il ne cultivait pas l’excellence par l’excès d’encouragements, mais par un enseignement dur et pourtant teinté de grandeur. J’allais prélever de nouveaux ingrédients pour le cours de potions. Vous êtes libre de me suivre. Il lui adressa l’un de ses éternels demi-sourires, mi-amusé mi-carnassier, avant de compléter : en assumant que vous n'émettiez pas de réserves à vous rendre dans la forêt interdite. La journée se révélait déjà plus intéressante.
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Primrose F. Everleick

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MessageSujet: Re: I'm not a piece in her games ♣   I'm not a piece in her games ♣ EmptyLun 13 Fév - 22:26

I'm not a piece in her games ♣ 1587508_0_0_tumblr_lfxtkyAxI41qcefa5o1_400_tlog

Shot down by strangers whose glances can
cripple the heart and devour the soul


On m’avait souvent racontés les périples d’un prince charmant sur son beau cheval blanc qui vient sauver sa belle princesse aux longs cheveux blonds. J’avais les cheveux blonds, le château mais nul trace du noble destrier et du prince qui va normalement de pair. Petite, je ne cessais d’observer les étoiles du haut de ma noble chambre. Je n’avais que peu de bribes des instants passés avec mon père. Ma chambre, le miroir, le peigne. Rien d’autre. Je me souviens d’avantage des sentiments et des impressions. La gêne, la rancœur, la sensation de ne pas être à sa place. J’étais à ma place, j’aurais toujours dû y rester. C’était cet homme, cet homme qui me servait de père. C’est cet homme qui aurait dû tout quitter en courant pieds nus vers un avenir incertain.

Je ne savais pas qui me poursuivait dans mes rêves, ou cauchemars c’est comme bon vous semble. Peut être était-ce lui, avec ses longues et robustes jambes, qui tentait de m’attraper pour mieux me tordre le cou. Pour mieux me faire sentir le supplice de sa vie lorsque sa femme a poussée son dernier souffle pour me donner la vie. Je n’étais en rien responsable de la faiblesse de ma mère. Ou bien était-ce le prince charmant ? Etait-ce lui, si bien caché derrière un masque de rancœur et de haine, qui me pourchassait avec une hardiesse sans faille ? Si c’était lui, alors permettez moi de retourner fuir. Je ne voulais pas m’éprandre de qui que ce soit, les sentiments, ils détruisaient tout. Ils faisaient plus souffrir que la plus vil des brulures et ne donnaient plus de sens à quoi que ce soit. Je n’avais nul besoin d’un homme à mon bras et pourtant dieu savait qu’un jour je devrais me marier. Cette perspective me hantait; me retrouver enchainé à un bras fort ou mince me dégoutait. Les hommes, qu’avaient-ils donc de si spécial ? Aucun à ma connaissance n’avait réellement de personnalité ou d’intêret à par l’homme face à moi. Il était le seul qui affirmait ses idées. Je le respectais pour ca. Salazar Slytherin. Roi serpent. Il était mon mentor, celui pour qui je voulais briller de milles éclats et celui pour qui j’y parvenais. Je prenais enfin conscience de qui j'étais, je me trouvais plus belle, plus douée et tout ca c'était grâce à lui. "Je vous retourne le terme.". Il m'adressa un air que le peuple lui connaissait si bien. Tout en lui me rappelait le jour où il était venu me chercher. Je m'étais sentie affreusement mal la soirée qui avait suivie. J'allais devoir quitter tout ce que j'avais mis tant d'années à construire mais cela valait mille fois la peine. J'aurais suivit Salazar n'importe où, son aura était tel qu'il aurait pu faire sauter n'importe qui du haut de la tour d'astronomie. Sa voix était comme une roche brisée. Froide et cassante. Mais j'aimais ca, il n'était pas comme ces futiles hypocrites qui vous sourit en pensant qu'à vous trancher la gorge du bout de leur épée. Il me proposa de l'accompagner à quérir des plantes pour le cour de potion. "Si ma compagnie vous demandez, ma compagnie vous aurez. Je serais honorée de vous accompagner" puis il ajouta de manière particulièrement vile et rusé qu'il faudrait que j'assume le fait de m'aventurer là où nul n'osait habituellement poser ne serait-ce qu'un seul pied. Et c'était exact, la forêt interdite regorgeait de centaines d'espèces plus dangereuses les unes que les autres. Je ne m'étais jamais vraiment attardé dans les bois. Je lui décochais un sourire et pris les devant "Je vous en prie professeur, ne me rabaissez pas au niveau de mes camarades nées moldus. Supposez-vous vraiment que je craigne de m'aventurer dans une quelconque forêt ? Allons." un petit rire m'échappa alors que j'emboitais le pas au fondateur.
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Salazar Slytherin

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MessageSujet: Re: I'm not a piece in her games ♣   I'm not a piece in her games ♣ EmptyJeu 16 Fév - 2:39


❝ When i got older, i began to lie to get exactly what i wanted, when i wanted it. and i wanted it. now i'm having trouble differentiating what i want from what i need. ❞

Salazar passa une main rapide dans ses cheveux, rejetant quelques mèches rebelles vers l’arrière. Je vous retourne le terme. Le sorcier contempla le visage de son élève, amusé. Rares étaient les élèves qui osaient émettre à voix haute une quelconque opinion à son sujet, encore moins lui retourner des commentaires, et toute remarque impertinente, si rares soient-elles, était généralement châtiée de la plus sévère des façons. Pour être matinal, il faut avoir été se coucher. La légère implication n’étant que superficielle, il préféra poursuivre. Si ma compagnie vous demandez, ma compagnie vous aurez. Je serais honorée de vous accompagner. Il inclina la tête, l’air impassible mais l’esprit soudain en ébullition. Était-il prudent de s’aventurer dans la forêt interdite en compagnie d’une étudiante? L’étendue peuplée d’arbres immenses couvrait une portion considérable du territoire jouxtant le domaine de l’école de sorcellerie. Les relations avec les peuplades magiques l’habitant étaient néanmoins instables, et les fourrés sombres dissimulaient des êtres craintifs mais potentiellement dangereux, aussi était-il interdit aux élèves d’y pénétrer, sauf dans les rares cas de punitions. Primrose ne partageait cependant pas certains des attributs qu’encourageait son frère d’armes chez les membres de sa maison: elle n’était ni tête brûlée ni particulièrement encline à se jeter dans la gueule du loup. Salazar préférait cultiver une prudente observation permettant un choix rationnel chez ses étudiants, ayant compris depuis l’enfance que la ruse était bien plus efficace qu’une bête réaction impulsive. Je vous en prie professeur, ne me rabaissez pas au niveau de mes camarades nées moldus. Supposez-vous vraiment que je craigne de m'aventurer dans une quelconque forêt ? Allons. La douce voix de son élève vibrait d’une délicieuse ironie. Si le fondateur appréciait la pointe de la sorcière au sang pur, il ne pouvait la laisser traiter le sujet avec une telle légèreté. Sa voix était douce comme du velours, mais ferme. Je ne douterais jamais de votre capacité à vous aventurer en forêt, Mademoiselle Everleick. Cependant, il ne s’agit pas d’une quelconque étendue, mais bien de la forêt interdite de Hogwarts. Nous ne vous interdisons pas son accès par plaisir, mais par nécessité. Elle est peuplée d’êtres inférieurs dans la hiérarchie, certes, mais puissants et potentiellement dangereux s’ils se sentent menacés.

Son regard enveloppa la jeune fille. Vous serez autant en sécurité qu’il vous serait possible de l’être, compte tenu des circonstances. Les peuples primitifs de la forêt étaient dangereux, certes, mais le fondateur sombre représentait une menace bien plus considérable, que son étudiante en soit consciente ou pas. Primrose lui emboîta toutefois le pas alors que tous deux pénétraient la forêt silencieuse et teintée de vert sous les rayons clairs du matin. La voix de Salazar se fit plus silencieuse, les épais fourrés pouvant cacher des oreilles indiscrètes. Gardez votre baguette à proximité, mais ne la tenez pas. La peur engendre la peur, qui donne lieu à l’agression. Le sorcier ne souhaitait pas inquiéter outre mesure son étudiante, mais voulait écraser dans l’oeuf tout sentiment mal placé de confiance. La forêt interdite n’était absolument pas un lieu pour fanfaronner, et Salazar aurait à répondre des actes des deux sorciers si quoi que ce soit de fâcheux venait à se produire. Le sorcier pointa une talle de fleurs à la jeune fille. Il était encore heureux que la valériane que le maître des potions recherchait se trouvait si près de l’orée de la forêt, ainsi leur visite passerait-elle peut-être inaperçue. De la valériane, indiqua-t-il à son étudiante lorsqu’ils parvinrent à proximité du plant. La plupart des apothicaires la cueillent sur les collines où elle est plus répandue, mais ce sont les gerbes plus rares des forêts qui sont plus efficaces. J’ai récemment découvert qu’elle se doit d’être coupée avec une lame d’argent pour une rétention optimale de ses qualités. C’est une plante essentielle, utilisée depuis l’Antiquité pour favoriser le sommeil, qui constitue également l’élément clef de nombreux somnifères, mis à part la Goutte du Mort Vivant, qui, quant à elle, est principalement constituée de racine d’asphodèle. Il tendit la lame d’argent fine de sa propre dague à Primrose, l’invitant à faire les honneurs.
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MessageSujet: Re: I'm not a piece in her games ♣   I'm not a piece in her games ♣ EmptyVen 17 Fév - 9:30



Et j'accepte l'aventure, qui te construit
en rupture

Je faisais toujours ce cauchemar. Ce rêve. Cette trêve de la nuit qui me ramenait toujours dans cette forêt quelconque et pourtant si coupablement différente. Un sentiment étrange m’habitait, j’avais le ventre qui se creusait de stress et d’envie et pourtant j’étais seule. Une envie meurtrière qui reportait mon corps au stade de fardeau. C’était comme si je gardais en moi une chose horrible, étrange et maudite. Je courais, je hurlais, j’avais beau courir tout le long de la nuit, jamais la forêt n’avait de fin et jamais mes pieds ne se butaient contre un quelconque rocher. La peur au ventre et l’abomination en moi, il y avait toujours ces bruits de pas à l’arrière. Quelqu’un qui me pourchassait, j’en avais toujours eu l’impression. De temps en temps un cri, qui m’appelait. Je ne saurais dire s’il était rageur ou plaintif, non, je ne l’écoutais pas et continuais de courir, de fuir. Et chaque matin, je me réveillais calmement, comme si ma course effréné n’avait nullement atteint mon corps et mon esprit endormi. Beaucoup ne se souviennent aucunement de leurs rêves, moi je me souvenais de tout. La moindre odeur, sensation, tout était ancré en moi comme si je l’avais toujours vécue.

Je n’avais aucune idée de la façon dont le serpent avait fini par retrouver sa plus fervente disciple. Car oui, c’était réellement une cours de prétendante qui avait fini par entourer Salazar Slytherin. Et Dieu savait à quel point il jouait de cela. C’était un charmeur, un coureur de jupon et pourtant aucune ne semblait s’en effrayait mais tentait plus ardemment encore de s’en amouracher. Je ne comprenais pas, comment pouvait on comprendre de tels agissements ? Je n’étais en rien de ces futiles jeunes filles qui espère en secret avoir un regard approbateur ou un sourire sincère du professeur. Tout simplement car il n’en accordera jamais un à personne, c’était un homme froid et incassable. Je ne cherchais en aucun cas sa sympathie, non, juste son enseignement et sa compagnie salvatrice de celle plus qu’ennuyeuse de mes chers petits camarades. C’était un homme détestable pour certains et fort heureusement il n’était pas classé ainsi en moi. Non, il était celui qui m’avait libéré de la ferme. C’était grâce à lui que je pouvais désormais porter mon vrai nom, un nom qui avait de l’importance dans notre monde. A cause de lui, je devrais me marier et plus tôt que je ne l’aurais jamais voulu. Avec qui ? Je n’en avais aucune idée mais soyez sûr que je refuserais autant de demande nécessaire jusqu’à trouver celui qui me conviendrait. L’âge m’importait peu, du temps qu’il y avait le savoir qui allait avec.

Nos pieds frôlèrent bientôt le sol terreux de la forêt interdite, pour tout vous dire, jamais je n’y étais vraiment entrée. Non, jamais je n’en avais eu le besoin. De nombreuses bêtes y vivaient et je n’avais nullement besoin des conseils de Salazar pour savoir que paraître effrayée n’arrangerait pas notre affaire. Mais j’obtempérais quand même et restais sur mes gardes, ma baguette à porté de main, soigneusement cachée dans la lanière en cuir qui me serrait la taille. J’approuvais d’un léger signe de tête lorsqu’il m’assena de son conseil. Mon visage affichait un air plus sérieux, nous étions en plein travail de recherche et de surcroit dans un endroit dangereux. Je n’avais nul envie de baisser dans son estime si donné est qu’il en avait à mon égard, et je n’avais nul envie de me faire écraser par un centaure ou une autre créature magique qui peuplait ces bois. J’en profitais pour examiner le visage du fondateur. C’était réellement un Prince, un prince serpent. Un homme qui vous file entre les doigts sans que vous n’ayez cherchez à l’emprisonner ou a resserrer votre étreinte. Une légère griffure dépassait le long de son cou. Faisait-il le tour des chambres ? Cela ne m’étonnerait même pas. Je n’avais jamais réellement cherché à froisser les draps avec lui, non. Je me contentais d’écouter, d’apprendre et d’essayer de lui appartenir. La fille aux serpents. La poupée du Prince. Il me pointa du doigt un parterre de fleur. De la valériane. « La plupart des apothicaires la cueillent sur les collines où elle est plus répandue, mais ce sont les gerbes plus rares des forêts qui sont plus efficaces. J’ai récemment découvert qu’elle se doit d’être coupée avec une lame d’argent pour une rétention optimale de ses qualités. C’est une plante essentielle, utilisée depuis l’Antiquité pour favoriser le sommeil, qui constitue également l’élément clef de nombreux somnifères, mis à part la Goutte du Mort Vivant, qui, quant à elle, est principalement constituée de racine d’asphodèle. », je l’écoutais attentivement. Sa voix posé et dur comme une pierre fendu répercutait en moi les données assimilées. Il eut un mouvement et la pointe de sa dague me fut bientôt offerte. J’eus un instant de septissisme. Un regard vers ses yeux clairs et je me saisissais de la lame. Je me rapprochais du sol en pliant mes genoux, ces derniers venant caresser la surface terreuse. Mes doigts fins et délicats vinrent saisirent doucement et précautionneusement une fleur et je fis glisser la lame pour la couper. Puis mes mains semblèrent agir d’elle-même, comme si elles avaient fais ca toute leur vie. Une fois cela fait, je me relevais et tendais les plants que j’avais coupée au fondateur vert et argent. Sa dague entre mes doigts je vins la replacer à son emplacement initiale moi-même. La fille au serpent hein ?
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MessageSujet: Re: I'm not a piece in her games ♣   I'm not a piece in her games ♣ EmptySam 18 Fév - 2:41


❝ Do you think about everything you've been through? You'd never thought you'd be so depressed. Are you wondering is it life or death? Do you think there's no one like you? We are the ones. We get knocked down, we get back up and stand above the crowd. We are one. ❞

Lorsque l’attention du fondateur vert et argent s’attardait sur un étudiant en particulier, il était rare que ce soit sans raison valable, et que Salazar soit déçu par les résultats de ses soins poussés. C’était le cas avec Primrose, qu’il poussait souvent bien davantage que les autres, devenant ainsi de plus en plus exigeant, confiant dans le froid glacial qui l’animait si souvent en présence d’autrui, rassurant même dans la sécheresse émanant de sa voix grave mais si douce, mentor même lorsqu’il endossait le rôle de tortionnaire. Car les étudiants de Hogwarts le savaient bien : rares étaient les enseignants plus sévères que l’homme à la démarche féline, la silhouette courbée alors qu’il observait le travail de sa jeune élève. Primrose s’était exécutée sans un mot, comme si elle lui faisait aveuglément confiance. Perversion ou professorat, manipulation ou mentorat? La jeune fille aurait pu devenir le plus beau de ses pantins, mais Salazar s’attendait à bien davantage de la part de ses étudiants en général ; non pas un esprit indépendant, mais plutôt une idéologie unique dans laquelle ils s’encastreraient, à laquelle ils se ralliaient déjà avec une fervente joie, admiratifs du sorcier qui était venu les chercher un à un. Doucement, sa main se posa sur celle de son étudiante. Était-ce en raison de l’endroit, inhospitalier et inhumain, ou encore de leur solitude, qui lui autorisait une si mince accalmie? C’est bien. Cependant, tu devrais couper plus près de la racine, sans toutefois toucher la terre, fit-il en joignant le mouvement à la parole, avant de guider la main de Primrose, toujours enserrée autour de sa dague. Une fois la fleur coupée, la tige de valériane devient inutile. Ainsi faut-il la couper entièrement, en évitant la terre qui risquerait de souiller ta lame et, par conséquent, les tiges. Il lui adressa un regard agréable s’il n’était pas amical. L’homme était avant tout un mentor, qui avait soif de transmettre ses connaissances en un réceptacle digne de ces dernières.

Absorbée à la tâche, Primrose ne sembla pas remarquer l’approche du centaure qui se dressa devant eux, imposant. Sentant son arrivée avant de l’avoir entendu, Salazar releva vivement la tête, apercevant la haute silhouette de l’être hybride, mi-cheval, mi-humain qui se tenait devant les deux sorciers, une arbalète accrochée à sa puissante poitrine. S’il pouvait de prime abord sembler potentiellement dangereux, Salazar le reconnut à sa crinière rousse et à la pierre de lune pendant à son cou. Le sorcier inclina la tête, car s’il ne reconnaissait pas le droit des nés-moldus à partager le savoir dont il était dépositaire, il éprouvait un respect profond pour ces êtres au savoir millénaire. Pétraseüs, le vent ne nous a pas amenés à nous croiser depuis des lunes, commença-t-il: une politesse d’usage, empruntée aux expressions sibyllines des centaures, qu’il avait appris à maîtriser avec le temps. Salazar Slytherin, les étoiles sont un plus solide ancrage que le vent. Que faites-vous ici? Salazar se releva ; Pétraseüs le dominait certes toujours de sa haute charpente, mais debout il se sentait à sa mesure. Fils de la forêt, je suis confus. Un accord a pourtant été créé avec le noble peuple des centaures, en ce qui concerne la cueillette d’ingrédients. Le centaure piaffa. Certes, porteur de baguette. Mais la forêt demeure interdite aux élèves. Salazar se plaça entre Primrose et le centaure. Il s’agit d’une de mes meilleurs élèves. Mon seul crime est de vouloir parfaire son éducation afin qu’un jour elle puisse elle-même recueillir ses ingrédients. Vous ne vous opposeriez certainement pas à une éducation s’appliquant hors des murs de l’école? Salazar savait le centaure comme étant sensiblement plus doux que ses congénères agressifs. Celui-ci était l’un des rares avec lequel un dialogue réel -si une telle chose était possible avec un centaure- était envisageable. Peut-être. Mais les accords sont faits pour être respectés, ou souhaiteriez-vous endommager nos relations futures? Le regard clair du centaure ne témoignait ni bonté ni malveillance, mais plutôt une simple curiosité teintée de questionnement. Certes non, mais vous n’êtes pas sans savoir que les règlements s’appliquent aux cas généraux ... Ceci est un cas particulier. Un sourire énigmatique se dessina sur les lèvres du centaure. Je le constate, Salazar Slytherin. Mais vous n’êtes pas sans savoir que d’autres ne seront pas aussi conciliants que moi. Les étoiles nous amèneront peut-être à nous recroiser prochainement. Le centaure s'éloigna alors que le regard de Salazar se portait sur Primrose, qui, si elle avait gardé le silence, n'avait rien perdu de l'échange. Si ses expressions sont particulières, Pétraseüs demeure l'un des rares centaures avec lequel il est possible d'entretenir une conversation civile. Mais il a raison: si d'autres me trouvent ici avec une étudiante, ils pourraient se montrer d'une amabilité ... moindre. Si Primrose ressentait une quelconque crainte, il était plus que temps de l'avouer. Faire face à la crainte par courage n'était néanmoins pas un attribut de la maison Slytherin. Les vert et argent faisaient face à la peur par orgueil.
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MessageSujet: Re: I'm not a piece in her games ♣   I'm not a piece in her games ♣ EmptySam 18 Fév - 20:55

I'm not a piece in her games ♣ Z221657948

When you try your best, but you don't succeed.
You get what you want but not what you need.
When you feel so tired, but you can't sleep.
When you lose something you can't replace
When you love someone, but it goes to waste

Personne n’avait jamais réellement apporté un réel intérêt à mon existence. J’avais toujours été la fille des fermes, celle qui est nait et qui mourra dans la paille. Comment montrer dans ces conditions ce qui nous habite ? Cette rage de vivre qui s'étouffait dans les grains des poules ? C’était comme sentir une cordelette vous emprisonner la taille et vous repousser dans vos retranchements jusqu’à ce que vous lâchiez votre dernier souffle. L’air à la ferme était devenu irrespirable, mes mains s’écorchaient comme un fin tissue sous une lame cramante de dureté. Une pierre brute, une couche épaisse de suie et de boue avait recouvert la personne que j’étais. Hogwarts me nettoyait, me polissait. Et à Hogwarts, il y avait le tailleur, le polisseur, celui qui me taillait à force de remarques, de conseils et de regards. Salazar. Je dirais s’en m'éprendre qu’il était la personne la plus forte et franche de l’école. C’était un honneur d’avoir été trouvée par lui, je ne sais pas combien de temps il lui avait fallut pour me trouver. Une journée ? Des mois ? Je ne m’avancerais pas à dire des années, mon existence n’était pas assez précieuse pour faire gaspiller les heures du Prince Serpent. Je me regardais à présent. J’étais à Hogwarts, dans la forêt interdite, les mains du fondateur sur les miennes pour m’aider à apprendre. Personne n’avait réellement exprimer le moindre geste d’attention à mon égards et honnêtement je n’oserais prétendre que s’en été un. Je tournais mon visage doucement vers lui et l’observais. Il semblait si paisible loin du château. Comme si son masque de fer ne s’accrochait à son visage que lorsque les murs froid et durs de l’école l’encerclait, l’emprisonnant de toutes ces responsabilités.

Il me guidait et je me laissais faire comme une simple poupée de chiffon. Si c’était mon destin, alors j’y plongerais les deux pieds devants. J’irais brûler en enfer si la vie me permet de passer mes instants les plus moindres en sa compagnie, pour apprendre, toujours plus. Apprendre les plantes, apprendre les potions, apprendre les hommes, apprendre à vivre. J’apprendrais à lui appartenir comme je le désirais. Devenir celle qui est, le seul rayon de soleil qui puisse éclairer un ciel orageux en hiver. C’était égoïste et dieu savait à quel point cela ne m’était guerre important. Je voulais être importante pour quelqu’un au moins une fois dans ma vie, quelqu’un, n’importe qui de bien. Viendra le jour où je devrais me marier, comme toute héritière de Sang-Pur qui voulait apporter richesse et fierté à sa famille, sa lignée et son rang. Je me devais d’apporter le prestige à ma famille, mon père n’en était pas le seul visage. Les Everleick étaient des chevaliers, des nobles sorciers, plus impressionnants les uns que les autres. J’étais fière de ma famille et personne ne pourrait jamais me prendre ca. Alors me marier, oui mais, avec quelqu’un de mon rang, quelqu’un qui mériterait ma main. Après tout, plus personne ne pouvait m’imposer un quelconque époux. Mon père, je ne l’avais jamais plus revu suite à cette matinée où il avait demandé que je rapporte 30 sous au lieu de 25. Je prendrais mon héritage comme je me le devais, l’on me passera la bague au doigt mais pas question que je m’éprenne de qui que ce soit. L’amour, je savais les dégâts qu’ils causaient. Mon ventre vide, la douleur que j'ai ressenti lorsque je me suis laissé tomber de cheval pour anéanti sa pauvre vie...Était-ce ça l'amour ? Alors plutôt mourir d'un pieu en plein cœur que de retomber sous le charme d'un homme qui me fera perdre toute raisons.

Des bruits de pas m’arrachèrent au sol et mon regard clair s’arrêta sur le centaure qui nous faisait désormais face. Le sang coula plus rapidement encore en moi alors que tentais de garder mon calme. Un rapide regard à Salazar pour me rendre compte qu’il ne paniquait pas, les centaures étaient des créatures dangereuses mais si elle avait voulu nous attaquer, nous serions déjà à terre, nos vies gravement en danger. Je serrais ma main contre la lanière de cuir qui soutenait ma baguette.
J’écoutais, je ne bougeais pas. Ils se connaissaient à première vu. Je faisais attention à chaque mot, chaque phrase, chaque sens caché. Entendre dire de la bouche du serpent que j’étais l’une de ses perles me caressa la cœur d’un baume revigorant qui m’apaisa quelque peu. Il s’interposa entre la créature magique et moi, pauvre sorcière humaine. Le centaure s'en retourna et disparu entre les tronc. Je restais immobile, je ne serais pas devenu aussi fière que je serais partie en courant. J'avais eu peur, l'espace d'un instant, lorsque le centaure s'était un peu trop rapproché. Et Salazar s'était interposé. Je ne saurais dire quel sentiment s'est dégagé de ma poitrine à ce moment-là. Le Prince vert et argent se retourna vers moi et je levais rapidement les yeux vers les siens Si ses expressions sont particulières, Pétraseüs demeure l'un des rares centaures avec lequel il est possible d'entretenir une conversation civile. Mais il a raison: si d'autres me trouvent ici avec une étudiante, ils pourraient se montrer d'une amabilité ... moindre. la ficelle imaginaire autour de mon ventre et de mes poumons se resserra à nouveau et un gémissement m'échappa. Je ne voulais pas en revoir un à nouveau, non, jamais. Si en plus de tout cela, les autres de son espèces se trouvaient être moins conciliant...Je sentais mes jambes trembler un peu sous mon poids et je me courbais un peu, le visage penché en avant, mes mains à plat sur mes jambes. Je tentais de respirer tranquillement à nouveau. Merci.... Merci pour tout, pour m'avoir protégé, pour qu'il se soit interposé, pour qu'il m'est retrouvé. Merci d'avoir rallumé la flamme dans mes entrailles.
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Salazar Slytherin

Salazar Slytherin

Féminin
parchemins : 254
pseudonyme : j0ker / alexe


Pensine
✤ PATRONUS : sombral
✤ EPOUVANTARD :
✤ RELATIONS :

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MessageSujet: Re: I'm not a piece in her games ♣   I'm not a piece in her games ♣ EmptyLun 20 Fév - 17:55


❝ There's a club if you'd like to go. You could meet someone who really loves you. So you go and you stand on your own, and you leave on your own, and you go home, and you cry, and you want to die. ❞

Son coeur battait la chamade, Salazar se devait de l’avouer. Un instant, il avait craint non pas que Pétraseüs les attaque, mais qu’il appelle ses congénères en renfort. Si le sorcier était l’un des plus puissants de son temps, il ne pouvait cependant rien face à une horde complète de centaures, et n’aurait pour rien au monde souhaité mettre en danger les relations déjà tendues entre sorciers et centaures. Quel ennui. La voix tremblante de son élève le tira de ses réflexions. Merci. Primrose avait clairement été effrayée par la présence de l’être magique, ce qui était après tout plus que normal. Salazar la regarda, impassible. Croyait-elle qu’il se soit interposé pour la sauver, ou pour défier le centaure? La belle jeune fille n’avait jamais réellement été en danger, mais il l’aurait défendue si besoin était. Il lui tendit la main pour qu’elle se relève, arborant un sourire réconfortant si rare aux lèvres. Je vous en prie. Le fondateur glacial, l’enseignant sévère, le mentor dur ... Ne vous méprenez jamais, mademoiselle Everleick. Je ne suis réellement sévère qu’avec ceux en qui je crois. Les autres ne sont dignes que d’une froide indifférence. Il se redressa, dominant Primrose de sa haute charpente. Il n’avait pas été doté de la même tolérance que Helga, cette tolérance qui l’autorisait à entamer les pourparlers avec les centaures. Au contraire, Salazar était animé de la même volonté implacable que ces derniers: la volonté du plus fort, celle qui pousse à imposer ou à simplement ignorer. La volonté arrogante de ne porter attention qu’à ceux qu’il jugeait dignes de lui, dont le talent pouvait être mesuré à l’aune du sien.

Le stock est complet. Permettez-moi de vous raccompagner au château. Le fondateur doutait que les centaures puissent s’en prendre à une étudiante quittant la forêt pour rejoindre l’imposante bâtisse constituant l’école de sorcellerie, mais il avait appris à ne se fier qu’à lui-même, ayant une foi presque aveugle en ses propres capacités et doutant constamment de celles des autres. Ni foi, ni convenances n’avaient en lui résisté aux assauts du temps, de l’âge et de la logique. Le sorcier n’était ni croyant, ni sensible aux conventions sociales telles que celle du mariage, qui le pousserait à étendre la noble lignée des Slytherin, ou celle des palabres chevaleresques dont plusieurs jeunes gens aimaient à déclamer. Il n’avait foi qu’en lui-même, en la force de son bras, en la puissance de sa magie. À sa capacité à ne se mettre à genoux que devant son seigneur, à son dédain des règlements et des ouï-dires. Le martèlement de sabots si caractéristique du peuple des forêts se fit entendre, lourd et rapide. Deux individus s’approchaient à toute allure des deux sorciers, menaçant de les renverser. Ils s’arrêtèrent tout juste devant Salazar et son élève, piaffant agressivement. Salazar Slytherin. Tu défies une fois de plus nos lois. Le torse du centaure dans la force de l’âge était couturé de cicatrices, et son air dur ne laissait aucune place au doute: ils n’étaient pas les bienvenus.


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