Silvia Aurore Greengrass

❝ I hate you because you can stop this and you don't... ❞

âge ➝ 19 ans. date et lieu de naissance ➝ 25 Août 983 à Glasgow. occupation ➝ 3ème année à Poudlard. ascendance ➝ Sang-pur. caractère ➝ sensible - confiante - secrète - débrouillarde - obstinée - sociable - calme - maligne - rancunière - studieuse - tenace. patronus ➝ une couleuvre. épouvantard ➝ Une cage. baguette ➝ houx - 23 cm - cheveux de Vélane.

Spoiler:

Elevée par son père ● fiancée de force ● n'a jamais vu le visage de son futur mari ● le hait d'avance ● a décidé de lui mener la vie dure si elle le rencontre ● rêve d'indépendance ● espère la trouver à Poudlard ● aime beaucoup le chateau ● fière de Slytherin ● a été souvent enfermée étant petite ● est claustrophobe ● ressemble à sa mère ● a un petit et un grand frère ● l'ainé ne la déteste ● très sensible à ce sujet ● complice avec le benjamin ● a vécu son enfance isolée ● lit beaucoup ● a vécu dans la sorcellerie ● se sent renaître ● a enfin un but : vivre par elle-même ● aime la nature.

Que pensez-vous d'Hogwarts ? Silvia se sent bien à Poudlard. Le château lui permet de s'aérer les pensées trop confuses en elle. Elle aime beaucoup se rendre près du lac pour s'y reposer et observer la faune et la flore. Mais, surtout, elle y a rencontré d'autres personnes comme elle. Des sorciers. Des jeunes filles et garçons. La Serpentard avait garder l'habitude de n'entrevoir que quelques personnes. A Poudlard, elle s'est bien intégrée et aime être entourer de gens qu'elle affecte.
Que pensez-vous du fait qu'Hogwarts favorise l'obtention de baguettes pour tous ? Pour Silvia, c'est bénédiction. Grâce à sa baguette, elle va pouvoir pratiquer la magie et se défendre, attaquer. Elle se sent forte, puissante avec la sienne.
Que pensez-vous des né-moldus ? Son père a toujours craché sur ce mot. Silvia les connait plus sous le terme de "sang-de-bourbe". C'est ainsi qu'elle a été élevée. Alors, que se passera-t-il lorsqu'elle échappera ce mot de sa bouche ? Tout ce qu'elle sait sur EUX, c'est qu'il ne faut pas s'en approcher. Ils sont maléfiques parait-il... Silvia est impatiente d'en voir. Elle veut savoir si son père a raison sur ce point.

CHAPTER ONE

- Silvia. Viens ici. Tiens, regardes. Ce sont des Moldus. Regardes-les bien.
Son père la tenait par le dessous de ses bras pour qu'elle puisse voir la scène depuis la fenêtre. Les yeux naïfs de la petite fille fixèrent les humains. Deux garçons étaient en train d'embêter une fille. Ils la poussaient dans tous les sens et celle-ci finissait dans la terre humide. Puis, ils la trainèrent en riant. Silvia cligna des cils et déglutit lentement. Bizarrement, elle était plus intimidée que révoltée. La cause de ce sentiments était sûrement du au fait que son père n'arrêtait pas de lui montrer pareille scène. Elle, ça la gênait. Elle ne voulait pas les voir. Glasgow était assez sombres à cette période. Silvia n'aimait pas le mauvais temps. Cela plombait son esprit vif. Elle avait besoin de lumière, d'amour et d'espoir. La forteresse des Greengrass n'arrangeait pas l’humeur lasse qui l’entravait.
- Ils sont méchants, n'est-ce pas ? Mais, ne t'inquiètes pas ma fille. Jamais ils ne t'approcheront.
Cette phrase rassura la petite blonde. Son papa était protecteur envers elle. Elle se sentait en sécurité avec lui. Il faut dire que sa stature provoquait la peur à ses interlocuteurs. Il était grand, fort et musclé, toujours habillé de noir. Parfois, une fourrure venait agrémenter le tout. Cela le rendait plus grand, plus puissant qu'il ne l'était déjà. Silvia aimait bien ce côté des choses. Lorsque la famille se rendait chez d'autres sorciers, elle était toujours bien accueillie et respectée.

Cependant, Silvia n'était aussi heureuse qu'elle aurait voulu l'être. La liberté. Voilà ce qui la faisait rêver. Bien sûr, à son âge, elle ne la revendiquait pas. Elle voulait juste sortir du château et se promener. Ou bien, s'amuser avec son petit frère. Mais, elle n'y avait pas le droit. Son père lui interdisait de sortir de l'enceinte de la petite forteresse. Sa gouvernante s'octroyait la tâcher de la garder constamment à l’œil. La dernière fois, Silvia était sortie, car l'odeur de l'herbe était montée jusqu'à la fenêtre de sa chambre et la couleur des plaines l'avait beaucoup tentée. La sorcière qui s'occupait d'elle à l'époque avait été renvoyée lorsque le maitre de la maison avait aperçue sa fille dans la cour.
- Ils n'ont aucun droit d'être ici. Je vais aller m'en occuper. Reste là.
Son ton, certes prévenant, mais tranchant comme une lame fit hésiter Silvia. Elle aurait voulu lui parler, courir dans ses bras réconfortant. Elle voulait qu'il lui témoigne son amour paternel. La seule où il l'a prise sans ses bras fut sans doute le jour de sa naissance.
La porte se referma et Silvia ne contemplait plus que la porte d'entrée. Puis, elle accourue à la fenêtre et se hissa sur les bancs. Là, elle vit son père sortir de l'enceinte et se diriger vers les deux moldus. Elle le vit sortir sa baguette et la cacher derrière son manteau noir. Les deux enfants déguerpirent dès qu'ils virent l'ombre du sorcier. Ils savaient qu'il ne fallait pas rigoler avec le Seigneur Greengrass.

Silvia fut déçue lorsque son père rangea discrètement sa baguette magique. Elle aurait bien voulu le voir s'en servir. Ce bout de bois avait bercé l'enfance de la petite sorcière. Elle le percevait comme une convoitise. Son rêve, à part de sortir d'entre ses murs, serait de toucher un tel objet et de faire des choses merveilleuses avec. La dernière fois que son papa avait pratiqué de la magie devant elle, Silvia n'avait pu s'empêcher d'être jalouse et impressionnée.

CHAPTER TWO

- Eh toi. L'inutile. Père veut te parler.
Silvia leva les yeux au ciel dès que la voix de son grand frère lui vint aux tympans. Qu'est-ce qu'il était nul comme frère... Toujours à la détester quoiqu'elle fasse. Un certain temps, elle avait essayer d'être gentille avec lui, de lui montrer qu'elle n'avait rien contre lui. Elle s'était responsable du comportement de Tristan. Pourtant, rien n'avait changé. Silvia l'horripilait. Et l'adolescente n'y comprenait rien. Elle avait longtemps cru qu'il la jalousait. Elle était la seule femme ici et leur père l'appréciait plus que tout au monde.
- Dépêche-toi insolente !
L'air plombé et vengeur, Silvia se détacha de sa commode et, sans un regard à son frère ainé, elle s'engagea dans le couloir. En chemin, elle serra ses poings pour contrer son envie de frapper Tristan. Plusieurs fois, elle l'avait dénoncé à son père. Celui-ci, fâché,ne faisait que disputer son héritier. Silvia voulait une vraie punition à son égard. Le fouet par exemple. Elle voulait voir son frère souffrir comme elle.

Devant la porte en bois, la jeune sorcière rapporta son attention à l'audience donné par le maître des lieux. Elle poussa vivement les battants et s'avança dans la salle principale. Son père était assis sur son fauteuil, ans un coin. Autour de lui, des personnes inconnues discutaient entre eux. Lorsque ceux-ci entendirent les pas répétitifs de Silvia, ils se retournèrent vers elle. L'adolescente arrêta de marcher, intimidée par tant de regards posés sur elle à la fois. Elle n'avait pas l'habitude de côtoyer tant de monde. Les yeux inquisiteurs se détournèrent rapidement d'elle.
- Charmante. Exactement ce que vous nous décriviez tout à l'heure.
Silvia regarda l'homme qui avait lancé cette remarque si désobligeante. Pour qui la prenait-il ? Du volaille ? Elle fronça légèrement les sourcils et chercha de ses yeux le visage de son père. Il lui sourit gentiment et hocha sa tête en sa direction. Silvia savait ce qu'elle avait à faire. Elle s'avança d'un pas, puis pris délicatement un pan de sa robe dans chaque main et exécuta la révérence. Elle ne devait pas encore parler pour se présenter. Elle n'en avait pas le droit. C'était une règle, voyez-vous, et Silvia les connaissait par coeur.
- Approchez, ma chère. Comment vous appelez-vous ?
L'homme connaissait parfaitement son nom. Il voulait certainement apprécier les qualités oratoires de Silvia. Une Dame devait bien s'exprimer. En bref, elle devait faire ses preuves devant ce petit comité. Mais pourquoi ?
- Silvia Aurore Greengrass, Monseigneur.
Il fallait faire simple. Ne pas sortir le grand jeu, surtout que les visiteurs paraissaient beaucoup plus riches qu'eux.
- Ravissant. Et que faisiez-vous avant que l'on ne vous interrompre si ce n'est pas déplacer ?
Silvia n'avait pas l'intention de lui dire qu'elle se contemplait dans une glace et qu'elle essayait de se coiffer comme une princesse depuis ce matin.
- Je lisais, Monseigneur. Mon père m'a gracieusement offert L’histoire antique de la Sorcellerie il y a deux jours. Je lui en suis d'ailleurs très reconnaissante.
Mon père souriait toujours. Silvia était contente qu'il soit fière d'elle.
Les questions de l'homme se multiplièrent et, pas une seconde, la jeune Greengrass n'hésita à y répondre. Elle alliait volupté et politesse. Du moment que son père la fixait ainsi, elle continuerait d'être aussi prévenante à l'encontre des visiteurs.
- Silvia, tu peux retourner à tes occupations à présent. Merci ma fille.
Un sourire innocent et doux aux lèvres, elle exécuta une petite révérence, se détourna du comité et s'en alla dans sa chambre. En chemin, elle rencontra Tristan. Feignant de ne pas le voir, il l'arrêta.
- Prête à épouser ton prince charmant ? Pff... tu n'étais bonne qu'à te faire épouser par un riche sang-pur.
Il éclata de rire. L'esprit de Silvia bouillonnait.
- Tu m'énerve ! Ne t'avises plus à me parler. Tu ne dis que des bêtises.
Enfin, elle avait osé hausser le ton. Elle se sentit mieux, face à cette délivrance de ses paroles. La prochaine fois qu'on l'embêterait, elle n'hésiterait pas à répondre durement.
- Oh... Père ne te l'a pas encore dit ? Et toi, tu ne l'a pas encore découvert ? J'avais raison. Tu n'est qu'une idiote sans cervelle. Bon, c'est simple. Trois mots. Tu es fiancée.
Les battements de son coeur s'accélérèrent. Non. Ce n'était pas possible. Silvia fut égarée. Fiancée ? Mais à qui ? Eh bien, il s'avérait qu'elle ne l'ait jamais vu. Pourtant, être fiancer supposait s'aimer. Elle avait lu cela dans des livres de la bibliothèque. Alors, elle ne connaitrait jamais l'amour.
Silvia courut jusqu'à sa chambre et s'y enferma toute seule, le temps de pleurer sur son sort. Elle venait de créer sa propre tombe devant toutes ces personnes. Elle venait de détruire l'espoir de meilleurs jours, des jours ensoleillés. Un verre se cassa dans la pièce. Puis, un vase, la glace de sa commode et enfin la vitre de la fenêtre. Pleine de colère, Silvia ne contrôlait plus ses émotions.

Le lendemain, les habitants du quartier durent réparer leurs vitres ou les remplacer.

CHAPTER THREE

Hogwarts. Ce nom, Silvia l'adore. Ce château la sauve. Elle, qui allait se marier dans quelques mois. Le mariage est repoussé jusqu'à la fin de ses années scolaires. Elle n'a jamais été aussi heureuse. Elle se croyait désespérée et maintenant elle a encore un espoir de vivre sa vie comme elle l'entend. Son credo : profiter de cette nouvelle aventure et descendre son fiancé en enfer si elle le trouve. Deux but qui ne la lâcheront pas de ci-tôt.

Dans son uniforme, Silvia attend patiemment son tour. Ses frères sont aussi là, ainsi que des milliers d'autres jeune gens. Eux aussi attendent leur répartition. Il y a quatre maisons : Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Les fondateurs les ont présenté devant toute la foule. Maintenant, ils appellent les futurs élèves par leur nom. Tout semble si harmonieux, si parfait.

Silvia eut un pincement de coeur. Ses rêves devenaient réalités. Une baguette dans sa poche, elle s'approcha du Choixpeau Magique. Elle s'assit, un sourire d'impatience sur les lèvres. On lui déposa le chapeau sur la tête...
- Mmh... tu es une jeune fille obstinée et tu ne perds pas le sang froid...
Silvia levait les yeux. La voix l'intriguait beaucoup. Le chapeau bougeait sur sa tête. C'était vraiment magique et magnifique ! Le doute s'installa rapidement. Le choix paraissait difficile.
- Slytherin !!!
Des applaudissements retentirent dans la Grande Salle. Silvia fut rassurée. Son père lui avait beaucoup parlé du sorcier Slytherin. Elle le connaissait le plus que tout autre fondateur. Elle se leva joyeusement et rejoins les rangs des Verts. On lui tapa dans le dos. La jeune Serpentard se sentit renaitre. Fini les gouvernantes collantes et les journées tristes et effrayantes dans l'idée de se marier à un inconnu.