svanhild longbottom

❝ tell me, would you kill to prove you're right ? ❞

âge ➝ Svanhild a vingt-cinq ans. date et lieu de naissance ➝ Elle est née un mardi 4 juillet, à York. occupation ➝ tout récemment professeur d'astronomie à Poudlard. Cette année est sa première en tant que professeur. ascendance ➝ les Longbottom sont une famille de sang-purs. caractère ➝ déterminée, obstinée, curieuse, souriante, amusante, jalouse, possessive, extravertie, amicale, directe, franche, affreuse menteuse, un peu loufoque, courageuse, bornée... patronus ➝ loup. épouvantard ➝ le noir complet, oui, c'est assez étrange pour une professeur d'astronomie, mais selon elle, la nuit n'équivaut pas à ce noir qui est son épouvantard, et qui représente la fin de toutes choses. baguette ➝ vingt-sept centimètres, souple, en bois d'ébène, contenant un crin de licorne, maniable et parfaite pour les sortilèges.

Spoiler:

► à vingt-cinq ans, elle n'est toujours pas fiancée ; elle a refusé chaque offre qu'on lui ai faite jusqu'à présent. ► Elle est la première d'une fratrie de quatre enfants. ► ses parents sont comtes et comtesses de York, ce qui fait d'elle leur héritière première. ► ses derniers sont d'ailleurs déçu qu'elle n'aie pas trouvé déjà un mari, et ce, malgré tous leurs efforts. ► elle est passionnée par les étoiles, et est persuadée que des êtres vivent sur plusieurs d'entre elles. ► elle est un peu folle à sa façon, à croire ce genre de chose. ► si ses parents sont des sorciers, ils n'ont jamais cru en elle. ► à l'âge de sept ans, elle était déjà capable de connaitre les noms de toutes les étoiles présentes la nuit. Elle apprendra plus tard leur signification. ► Étant issue de la noblesse, elle est instruite comme elle le doit, mais malgré tout, elle ne parvient pas à respecter parfois les protocoles. ► la grande sociable qu'elle est, fait qu'elle parle à tout le monde, y compris des objets inanimés. ► elle rit parfois pour pas grand chose. ► elle peut paraître naïve, mais ce n'est qu'une apparence. ► elle est très intelligente, et n'oublie jamais rien. ► rancunière, donc. ► Elle n'a aucun préavis sur les moldus et les sang-purs ; cette petite guéguerre ne l'intéresse pas. ► Têtue, bornée, obstinée, elle campe toujours sur ses positions et les défends farouchement. ► c'est sa première année à Hogwarts, en tant que professeur. ► et elle a un trac d'enfer. ► pourtant elle possède un charme qui fait que, dès qu'elle parle, on l'écoute. ► malgré son attention, elle ne comprend pas toujours les phrases à double sens, et ça l'énerve. ► elle déteste les menteurs. ► et les hypocrites. ► il lui arrive rarement de se mettre en colère, cependant, lorsque c'est le cas, mieux vaut ne pas être dans les parages ... ► Son comportement n'est parfois pas celui qu'on attends d'une femme de son rang. C'est ce qui fait son charme. ► ou pas. ► Elle est perfectionniste. ► L'échec, elle connait, elle aime pas, mais elle sait aussi que c'est comme ça qu'on apprend. ► Elle aime écrire. Beaucoup. ► Et le plein air, surtout le plein air. ► Dans le genre dynamique, il y a les mous, et il y a .. Svanhild. ► Elle a l'esprit de contradiction. ► pour beaucoup de gens, elle n'est qu'une folle. ► si elle avait été à Hogwarts, elle serait très certainement allée à Gryffindor. ► Elle a un courage rare, qui met parfois sa vie en danger. ► oh oui, elle attire le danger comme un lapin blessé attire les renards. ► Svanhild, il n'en existe pas deux.

Que pensez-vous d'Hogwarts ?Avant que l'un des fondateurs ne la contacte, elle n'en avait jamais entendu parler. Oui, non, elle en avait entendu parler, mais de là à ce qu'elle y prête une oreille plus qu'attentive ... non. D'autant que le château était situé en Ecosse, et Svanhild, en Angleterre. Mais quand bien même, du peu qu'elle avait entendu, elle avait été séduite par l'idée. Une école ou tous les sorciers pourraient apprendre à gérer leurs dons, ça, c'était quelque chose de nouveau, mais jamais, ô grand jamais elle n'aurait ne serait-ce que rêver de faire partie de ses nombreux professeurs.Que pensez-vous du fait qu'Hogwarts favorise l'obtention de baguettes pour tous ? c'est une bonne initiative, une très bonne même. Svanhild n'a pas eu les problèmes que certains peuvent avoir pour se procurer une baguette, mais l'idée que même les plus pauvres puissent étudier et avoir une baguette ... Ca la conquise, tout simplement. Nul doute que, si besoin d'aide il y a pour ceux qui désirent trouver des baguettes, elle sera en première ligne. Que pensez-vous des né-moldus ? Pourquoi diable devrait-elle ne pas les aimer ? Certes, elle est issue d'une famille de sorciers sang-purs, mais ces derniers se fichent pas mal de savoir de quel couleur est leur sang... c'est comme si on vous disait qu'on n'aimait pas un livre à cause de ses pages jaunies, c'est stupide, à ses yeux. Mais tout le monde ne partage pas le point de vue si libertin des Longbottom.

❝She was crying. Les larmes ruisselaient sur ses joues au même titre que la pluie dévalaient les courbes de ses cheveux ondulés. L’arbre étendaient ses branches, mais la pluie passait au travers, et malgré ce cocon, elle s’y sentait seule. Le monde n’avait plus aucun sens ; la froideur de la pluie plus aucun attrait, la senteur de l’herbe mouillée, plus aucune saveur. Elle ne sut jamais combien de temps elle resta ainsi, bercée entre les racines ancestrales, à pleurer un être qui ne reviendrait plus. Ce n’est que lorsque la silhouette menue de son jeune frère se détacha soudainement près d’elle, qu’elle leva des yeux rougis, des sillons de larmes sur ses joues rosies. Le jeune garçon de six ans s’approcha, et entoura sa sœur dans ses bras. ❝ Pleure pas, grande sœur. ❞  Elle le serra contre elle, émue jusqu’aux larmes, à nouveau, et, malgré la sincérité ébranlante de son petit frère, elle fondit en larmes une fois de plus. Et lui, si jeune, resta là à bercer sa sœur, le cœur au bord des lèvres. Il ne l’avait pas connue, ou, très peu. Mais il savait à quel point Svanhild avait aimé la vieille grand-mère, et à quel point sa disparition mystérieuse lui lacérait le cœur. Alors il restait simplement là, sous la pluie battante, blotti contre elle, tentant de la consoler avec son cœur d’enfant. Mais il était certain que sa sœur s’en remettrait, il était le seul, chez les Longbottom, à croire en elle, avec la foi qu’un religieux aurait pour son dieu. Lui, il l’avait pour sa sœur, pour Svanhild.


Elle ferma la porte, et leva les yeux. Son père, l’air visiblement contrarié, l’attendait. Elle serra les dents, s’apprêtant à passer un terrible moment. Il n’en fut rien. Son père desserra la mâchoire, s’approcha d’elle, et la prit dans ses bras. Svanhild mit du temps à reprendre ses esprits, à se séparer de l’étreinte de son père, si peu ordinaire. Ce n’était pas son genre, les démonstrations d’affection. ❝ Puis-je vous demander ce qu’il se passe, père ? ❞ Comme si elle avait besoin de demander une telle chose. Elle comme lui savaient parfaitement bien ce qu’elle avait fait ; mais elle ne comprenait pas pourquoi, au lieu de la punir sévèrement, il la prenait ainsi dans ses bras. Il recula, et reprit un air sérieux. Décidément, son propre père était une énigme. ❝ Les nouvelles vont vite Svanhild, vous devriez le savoir. ❞ un regard appuyé, elle détourna le regard. ❝ Mettre le feu à une échoppe, par accident, je l’aurais toléré, mais, ma chère, à la moitié du marché ? Qu’avez-vous à dire pour votre défense ? ❞ ❝ Heuu..❞ A vrai dire, rien. Elle baissa les yeux, mal à l’aise. ❝ Alors ? ❞ Elle ne se mettait en colère que rarement. Mais le voleur qui avait voulu la détrousser de sa bourse était si maladroit qu’elle n’avait pas pu retenir ses violentes émotions. Et, elle ne savait trop comment, l’échoppe du tailleur s’était embrasée sous ses yeux, comme par magie. Le feu s’était rapidement propagé au marché, avant qu’il ne soit stoppé par les habitants, ayant mis hors de portée tout ce qui pouvait brûler. ❝ Je conçois qu’être une sorcière n’est pas une chose aisée, mais, tout de même, vous devriez apprendre à contrôler ça.❞ Ah, voilà. La raison de sa démonstration affective. Il ne l’avait encore jamais appelée « sorcière » jusqu’à aujourd’hui. Elle avait découvert ses pouvoirs.


Allongée sur l’herbe graisseuse du printemps de York, un sourire sur le visage, les yeux dans les étoiles, elle se plaisait à imaginer que, peut être, sur l’une d’entre elles, quelqu’un d’autre aussi regardait des étoiles qu’elle voyait ou non. Cette pensée lui était étrangement réconfortante, alors qu’elle aurait fait frémir de peur n’importe qui d’autre … ou alors l’aurait fait passée pour folle, au choix. Mais elle, elle aimait l’idée. ❝ Svan !❞ Elle tourna la tête ; Darion, son frère, de cinq ans plus jeune qu’elle, vint s’allonger à ses côtés, une couverture autour des épaules. ❝ C’est laquelle Sirius ? ❞ Elle sourit, tendit le doigt, lui indiquant l’étoile bleue. ❝ Là.❞ ❝  et la Grande Ourse ? Et la petite Ourse ? Oh, et montre-moi le Dragon !❞ L’éclat de rire de Svanhild se répercuta dans les environs, comme le son cristallin de l’eau sur les rochers. Darion l’écoutait toujours avec une insatiable curiosité, là ou ses autres frère et sœurs, même ses parents, ne lui accordaient ne serait-ce qu’une oreille. Pour eux, un femme se devait d’être … une femme, et de ne pas accorder de temps à une pratique nébuleuse telle que l’astronomie. Mais Svanhild ne pouvait se résoudre à faire comme tout le monde. A déjà dix-sept ans, elle connaissait par cœur les étoiles et leurs significations. Elle avait apprit auprès d’un petit rassemblement de sorciers à York, qui l’avaient aussitôt adoptée. Hélas, le groupe s’était dissout, pour le plus grand bien de ces derniers ; les superstitions moldues avaient eu raison d’eux. ❝ Dis Svan, qu’es-ce que tu voudrais faire, plus tard ? ❞ Elle détacha son regard des étoiles. ❝ Je ne sais pas, Darion. Je ne me marierais pas de suite, et je refuserais de le faire tant que ce n’est pas par amour. Peut importe ce qu’en disent père et mère. ❞
Et, en effet, malgré tout ce qu’ils purent arguer, malgré tous les prétendants qu’ils lui amenèrent, elle congédia chacun d’entre eux. Sa décision était prise, et personne n’était en mesure de lui faire changer d’avis, qu’importait sa réputation à la Cour de Sa Majesté.

Hogwarts. Le royaume entier avait murmuré ce nom ironique. Tous s’accordaient à le dire. Svanhild, pour sa part, en avait entendu parler, bien qu’elle ne s’en y était pas intéressée outre mesure. En effet, la demoiselle était plongée dans un écrit qu’elle comptait publier, sur l’astronomie. Sa quantité de travail était telle, que, désormais, elle sortait rarement de ses appartements. Darion l’observait souvent. Il venait fureter çà et là, parfois ajoutant des remarques, parfois posant des questions. C’est aussi son frère qui la sortait parfois de cet endroit confiné pour l’air libre.
Et c’est un matin comme un autre qu’une lettre lui fut donnée. Le sceau appliqué attira son attention ; le blason était orné de quatre animaux ; un serpent, un blaireau, un aigle et un lion. Elle s’était empressée de décacheter l’enveloppe, et avait lu la missive. Si bien, qu’elle dut la relire une quinzaine de fois avant de saisir complètement toute l’étendue de ce que cela impliquait. Professeur. Elle tournait le mot en boucle dans son esprit. Professeur Longbottom. La nouvelle fut accueillie avec stoïcisme au sein de sa famille, excepté pour Darion, mais elle ne s’en offusqua pas. Elle avait l’habitude et n’était plus la gamine qui venait vers ses parents pour leur montrer sa dernière trouvaille en astrologie ; elle savait depuis longtemps qu’ils se fichaient pas mal de ce qu’elle faisait.
Mais elle n’en revenait toujours pas. Seul Darion semblait cacher sa tristesse. Sa sœur allait vivre loin de lui, et elle savait que ça serait dur pour tous les deux. ❝ peut être pourrais-je te faire venir à Hogwarts ❞ lui souffla-t-elle avant de quitter le domaine des Longbottom, et le sourire qu’elle eu en retour, valait tous les trésors du monde.❞

Tristan G. Malefoy a écrit:

Ginnifer en Londubat, c'est excellent.